Location de ma fiat 500 !

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Eh oui, à force d’avoir des demandes de location auxquelles je réponds systématiquement négativement, j’ai pris contact avec mon assureur pour voir quelles étaient les possibilités et je peux dorénavant louer ma 500 !

Je vous propose pour votre mariage, ou autre manifestation, de louer ma Fiat 500 !

 

Tous les détails mécaniques etc… se trouvent sur le site, vous verrez donc que vous aurez une magnifique voiture pour cette journée mémorable !

Ce véhicule est expertisé en véhicule vétéran et présente donc toutes les caractéristiques originales.

Il est cependant unique à plusieurs niveaux :

  • moteur de 650 cm3 (au lieu des 500cm3 standards) : ce moteur procure une puissance suffisante pour circuler sans encombre dans le traffic actuel. Il permet de rouler à bonne allure au plat mais aussi à la montée. On en a assez sous la pédale pour ne pas créer d’interminables files derrière nous à la première montée ! Ce moteur a été homologué par Fiat et il est donc totalement légal. La dernière expertise a été faite avec ce moteur monté.
  • moteur refait à neuf : toutes les pièces d’usure ont été refaites, la mécanique est donc à un niveau de fiabilité exceptionnelle ! Un entretien régulier minimise les risques de pannes, fréquents sur ces vieilles mécaniques !
  • boîte à vitesse synchronisée : les fiat 500 ont par défaut des boîtes à vitesses non synchronisées, ce qui implique une conduite avec double débrayage pour éviter les craquements au rétrogradage. Or, comme on ne sait plus vraiment faire cette manoeuvre avec les voitures actuelles, cette Fiat 500 a été montée avec une boîte à vitesses d’origine (de Fiat 500, pas de 126) sur laquelle des synchronisations ont été ajoutées. Vous pourrez donc conduire comme une voiture moderne sans avoir à double-débrayer ! Un plaisir de conduire innégalé sur ce genre de voiture d’époque garanti !
  • Le véhicule est assuré en voiture de location.

Le véhicule est a prendre et à ramener à Venthône (VS), au dessus de Sierre. Pévoir le temps de trajet (on ne peut pas rouler à 120 kms/h sur l’autoroute durant 3 heures avec ce genre de voiture). Possibilité de prendre la voiture sur remorque pour de plus longs trajets (remorque à trouver par vos soins)

Kilomètrage illimité.

 

 


flickrsiebe


Prix en fonction de la durée :

  • 1 jour : 300.- Chf
  • 2 jours : 240.- Chf / jour
  • 3 jours : 200.- Chf / jour
  • dès 4 jours : 180 Chf / jour

Pour les prix définitifs et les conditions, vous pouvez me contacter via ce formulaire.

 

Le moteur pétarade, refuse de prendre des tours, tourne comme une brèle…

C’est ce que j’avais depuis plusieurs jours. Impossible de faire tourner le moteur convenablement. J’ai reagrdé les culbuteurs qui étaient réglés correctement, j’ai démonté et recontrôlé le carbu et l’étanchéité des plans de joint, tout OK de ce côté là aussi. J’ai re-réglé l’allumge, à l’oreille, à la sampe strobo, rien n’y a fait…

J’ai remarqué qu’un côté du pot ne chauffait pas du tout, et j’ai pensé à un problème de soupape qui ouvrait pas bien. J’ai donc pris les compressions qui étaient bonnes (plus de 8kg/cm), bref, restait pas lourd à regarder.

Et en remontant les bougies je les ai inversées : celle de gauche à droite et vice verca, je m’attendait à avoir l’autre côté du pot qui allait chauffer, mais au premier coup de démarreur elle a pété autrement mieux et avec un ronron plus régulier qu’auparavant… Il y a vait donc un problème de bougie ou de câble HT mal branché, simplement…

Et maintenant voilà ce que ça donne :

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Elle est pas belle la vie ?

Le rôle des soupapes

Comme vous pourrez le lire dans le post suivant, les soupapes jouent un rôle primordial dans le fonctionnement d’un moteur à explosion. Mais c’est quoi au juste, les soupapes ?

    

Les soupapes, dans un moteur, c’est comme les portes d’entrée et de sortie de la chambre de combustion. En effet, c’est à cet endroi qu’à lieu l’explosion du mélange gazeux, le principe central du moteur à explosion. Or, pour enflammer le mélange gazeux, il faut bien introduire ce mélange gazeux dans cette chambre de combustion, qui plus est l’introduire au bon moment.

Les soupapes jouent ce rôle. Actionnées via les culbuteurs, eux-même mis en mouvement par l’arbre à came, les soupapes ouvrent et ferment des « chemins » qui permettent de faire entrer le mélange gazeux depuis le carbu puis de le laisser sortir vers le pot d’échappement. Voilà sur nos 500 le schéma qui montre comment sont actionnées les soupapes (ce schéma vient du site de Porco ) :

Nos moteurs sont des moteurs à 4 temps, ces 4 temps sont justement liés à l’activité des soupapes (merci à Porco pour l’animation trouvée sur la page mise en lien ci dessus) :

  1. Ouverture de la soupape d’admission et admission du mélange gazeux dans la chambre de combustion (le mélange se fait « tirer » par le vide créé par la descente du piston, entraîné par le vilebrequin).
  2. compression et explosion du mélange gazeux par la compression du mélange et l’étincelle produite par la bougie
  3. l’énergie libérée par l’explosion pousse le piston vers le bas (et le vilo va transformer ce mouvement vertical en rotation)
  4. alors que le piston remonte, la soupape d’échappement s’ouvre en laissant sortir les gaz d’échappement vers le pot d’échappement.

 

Maintenant que nous avons vu tous ces principes, nous comprensons donc pourquoi il est important que les soupapes s’ouvrent et se ferment au bon moment et d’une ni trop ni pas assez pour que l’explosion puisse avoir lieu.

Assurer que les soupapes s’ouvrent au bon moment se fait en calant la distribution correctement. Porco nous explique comment faire cela.

Assurer que soupapes s’ouvrent juste assez pour assurer l’entrée et sortie du mélange gazeux tout en assurant l’étanchéité de la chambre de combiustion se fait en réglant le jeu aux culbuteurs. C’est le problème que j’avais sur mon moteur, les soupapes étant tout le temps ouvertes, le mélange entrait et sortait à loisir, sans jamais être enfermé pour assurer l’explosion.

Voilà donc un réglage à ne pas négliger, c’est fait en 10 minutes avec une simple cale, une clé de 13, une clé de 11 et une pince…

 

C’est bon le moteur a démarré !

Bon alors j’ai continué à chercher pourquoi le moteur démarrait pas… 

J’ai démonté le couvercle de carbu, démonté les gicleurs, tout était OK de ce côté là… J’ai aussi redémonté les bougies, elles étaient bien humides donc l’essence descend jusqu’à la chambre de combustion, testé l’étincelle qui était bien présente et bien bleue des deux côtés mais ça démarre toujours pas…  #b7. J’ai repris le calage de l’allumeur, retesté, nada, ça fonctionnait pas.

A ce moment j’en suis donc avec un moteur qui est « nourri » en essence, et il y a bien une étincelle qui vient au bon moment, mais pas d’explosion dans la chambre de combustion…

Reste les soupapes : j’ai donc démonté le cache culbus et mesuré le jeu, et là… impossible de passer ma cale de 0.25 entre les poussoirs et les soupapes !!!  #c4 J’ai donc re-réglé les 4 culbus, et en fait j’avais plus d’un tour  #j2 à dévisser pour arriver à libérer la soupape et arriver aux 0.25mm…

J’ai remonté le cache culbu après avoir réglé les 4 culbus, et ho miracle ça démarre au quart de tour !! Quel joli ronron, j’ai pas eu le temps de trop jouer avec mais en tous les cas il tournait impec !

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En une année et demie de repos, les culbus s’étaient totalement déréglés et du coup les soupapes fermaient jamais ! Et si les soupapes ne ferment pas, impossible de faire péter un moteur.

Reste maintenant à peaufiner les réglages du carbu et à voir que tout soit en ordre, puis on pourra monter le moteur sur la 500 pour tester tout ça 🙂  !

Au fait, bravo à Yan qui a de suite diagnostiqué les soupapes !!!

Dure reprise !

Bon j’ai ressorti  le moteur qui dormait sous l’établi, et les gants… J’y ai colllé une cloche de boîte, un démarreur, une bobine (double 🙂 ), calé l’avance de l’allumage, mis de l’essence et branché les durites, fixé tout ça sur un petit charriot pour tenter un démarrage de la bestiole mais… impossible !

 

J’ai retesté plein de fois le calage, qui est à mon sens bon, j’ai testé l’étincelle qui est OK, j’ai contrôlé d’avoir de l’essence qui transite par le carbu ça semble OK, je ne vois vraiment pas…

Aucun pétaradement, rien que le bruit du moulin qui tourne… :-S ! Rageant !

Bon, comme j’ai bien testé l’étincelle qui est OK il me reste pas 36’000 trucs à tester, demain je démonte le carbu pour voir le niveau de la cuve, des fois que…

Parce que si l’allumage est bon, et que l’essence vient, y a pas de raisons, non ?

Je vous tiens au jus le WE prochain 🙂

ça recommence…

Voilà, après une looooooooooooongue pause (nouvelle maison, nouveau bébé :-), bref plein de trucs pour ne plus avoir assez de temps pour passer sous la petite le blog va reprendre du service…

Quelques nouveaux tutos sont en préparation dont un sur la réfection totale du système de freinage.

Ciao bella

Voilà c’est non sans un petit pincement au coeur que j’ai vendu hier la petite 126…

Manque de place, de temps et plus d’utilité, et bien que j’y tenais ça n’a rien de comparable avec la 500 donc je l’ai liquidée !

Elle est partie pour le canton de Vaud, j’espère que ses nouveaux proprios auront autant de plaisir que moi à rouler avec…

Un petit souvenir du départ de la belle :

Ciao bella ! Ciao Bella !

Changer les charbons du démarreur

Vous tirez sur votre manette de démarreur, et bien que les lumières de votre tableau de bord baissent d’intensité, rien ne tourne ? Bon, ça faisait un petit moment que vous sentiez quelque chose de bizarre lors des démarrages, le démarreur tournait moins franchement, parfois il tournait pas mais bon au final il repartait toujours… Il est peut-être temps de changer vos charbons !

Pour cela pas besoin d’outillage lourd : un cric, un tournevis cruciforme, une clé de 13 et une petite pince, c’est tout. Niveau pièces de rechange, prévoyez une paire de charbons.

DSC_0029 (Large) Vous êtes parés ?

Tout d’abord, levez le côté droite de la voiture pour avoir un accès au dessous de la bestiole. Le démarreur se trouve, une fois couché sous le moteur, à gauche, entre le moteur et la boite (pour un moteur de 126). Pour un moteur de 500 il est entre le moteur et la boite, au dessus de la boite, donc accessible par le capot moteur, pas par dessous.

Avant toute chose, débranchez la batterie (sinon c’est le feu d’artifice assuré sous la voiture…)

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Voilà donc le démarreur.

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Pour commencer, retirez la petite goupille qui tient le câble du démarreur

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Voilà le câble désolidarisé du levier

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Desserrez ensuite l’écrou qui tient les connexions 12v au démarreur

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et sortez les 2 pattes électriques

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Desserrez les 3 boulons / écrous qui tiennent le démarreur en place, puis sortez le démarreur (là parfois c’est pas facile facile, mais ça passe… Il y a souvent une patte de fixation qui relie le cul du démarreur au porte roulement. Si cette patte est présente, vous devrez desserrer ses 3 points de fixation pour la sortir (contre le porte roulement, et contre le démarreur).

Voilà votre démarreur posé :

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Maintenant, desserrez la vis qui serre et maintient en place de collier de protection des charbons

DSC_0031 (Large)et sortez ce collier. Voilà on arrive au cœur du sujet 🙂

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Les charbons, ce sont ces petites plaques qui sont sous le ressort circulaire.

Pour les changer, il vous suffit de dévisser la petite vis qui maintient la patte en place et le le sortir en prenant garde de ne pas faire « sauter » le ressort. J’y ai eu droit une fois, c’était galère à remettre en place ! Pour les retirer donc moi je tire sur la tresse et il sort.

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Aie on voit bien qu’ils étaient pas mal usés !

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Replacez les charbons neufs en soulevant le ressort avec la petite pince, puis glissez le charbon en place.

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Refixez la patte

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Voilà vos charbons sont en place.

Afin d’être assuré que tout fonctionne, je contrôle que tout tourne en connectant le démarreur à la batterie et en l’actionnant (le + sur la tige filetée, le – sur la carcasse, et on tire le levier…). Normalement tout devrait tourner.

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Voilà une fois tout OK, il suffit de prendre les opérations dans l’ordre inverse, de tout remettre en place… et de démarrer !

Facile non ?

PS : pour toutes les personnes qui veulent en faire un peu plus (une bonne réfection du démarreur par ex) voici une super page à ne pas louper : http://sites.google.com/site/restaufiat500/restauration/Mecanique/demarreur

500 des Alpes : feed-back !

Aujourd’hui un petit post pour féliciter les organisateurs du meeting 5oo des Alpes, Achille et son équipe, pour le super travail et l’organisation impec du WE ! Le beau temps a été (comme toujours) au rendez-vous, il a fait frais mais le soleil a rougi la peau des participants, plein de belles voitures, plein de monde, et la visite en force des Français du Club Fiat 500 Rhône-Alpes (cotisants ou non 🙂 ), avec un petit apéro chez le poulet pour commencer le WE, c’était vraiment la classe ! Comme à chaque fois, le meeting a été l’occasion de belles rencontres et de discussions très sympa, tans sur le plan technique qu’humain.

Dimanche j’ai testé le moteur P30 monté dans la 126, tout tourne impec, pas de problèmes rencontrés sur les 20 kms de trajet, pourtant c’était pas du plat, et j’ai pas laissé de répit au moulin. Juste la boite qui continue à pisser, on regardera cela sous peu !

Donc rendez-vous l’année prochaine pour la 6è 😉

Quoi faire si votre moteur ne démarre pas…

Ta belle a dormi plusieurs mois ou années au fond du garage, et tu t’es enfin décidé à la refaire rugir ! Mais voilà, bien que la batterie ait été changée et que le démarreur entraine le moteur, celui-ce rechigne à démarrer ?
Voici quelques pistes…

alors pour résumer, pour que le moteur démarre il te faut dans ce dernier de l’essence et une étincelle, et que cette dernière se fasse au bon moment.

Sans cela il va pas démarrer.

L’étincelle : pour vérifier cela, facile… Tu sors une des bougie, en enlevant le câble haute tension qui viens se plugger dessus, tu remontes la bougie sur le fil haute tension une fois dehors (elle va donc « pendre » juste « attachée » par le câble haute tension, le filetage plus dans le moteur). Là tu poses le cul de la bougie sur la culasse ou n’importe quelle partie en métal de ton moteur, et du tiens cela comme ça en demandant à qqn de lancer le démarreur. Si ut vois une étincelle c’est que tout est ok de ce côté là, tu peux tester l’autre bougie de la même manière.

Si tu n’as pas d’étincelle c’est peut-être le doigt d’allumage, qui distribue l’étincelle une fois à chaque cylindre, qui est en mauvais état. essaie de faire le même test, mais en branchant directement l’autre extrémité de ton câble haute tension (qui est normalement branché à ton allumeur) directement sur la bobine (l’espèce de cylindre collé à ta carrosserie côté droite du compartiment moteur.). Ainsi, ta bougie est connectée directement à la bobine, et si là tu as de l’étincelle c’est ton delco qui pose problème.

Si par contre tu n’as toujours pas d’étincelle, deux causes possibles : le condo est mort, ou la bobine est morte… Commence par changer le condo (3€ et 5 minutes), si après cela tu n’as pas d’étincelle alors ça sera certainement la bobine. Avant d’en acheter une nouvelle, il faut bien entendu contrôler que tu as bien du 12v qui arrive à cette dernière, ça serait bête de tout changer pour un simple câble pas bien branché.

Pour l’essence, plus simple : desserre la durite qui arrive de la pompe vers ton carbu, tu desserres le tube au carbu, et tu le sort, Là aussi, demande à qqn de tirer le démarreur quelques secondes : si de l’essence gicle du tuyau alors tu as de l’essence au carbu (ce qui n’exclut pas un problème dans celui-ci, pointeau collé ou dieu sait quoi). Si tu n’as pas d’essence qui gicle alors c’est la pompe ou le circuit d’essence encrassé…

Pour déboucher le circuit d’essence souffler avec un compresseur dans la durite, côté carbu, pour souffler toute la merde dans le réservoir. Prévoir ensuite de bien nettoyer le réservoir (en l’enlevant du compartiment coffre), remettre en place, et ne pas oublier de mettre un filtre avant la pompe (pas entre la pompe et le carbu, ça marche mais moins bien). Une fois le conduit OK retester.

Si toujours pas de jus qui arrive depuis la pompe alors celle-ce est HS. Remplaces là, à 8€ va pas bricoler à tout la refaire, mets-y une neuve et ça devrait aller.

Voilà, maintenant tu as de l’étincelle, et de l’essence, si ça pète pas c’est que le calage de l’allumage est mauvais. Règles cela, ça devrait démarrer… Si vraiment ça démarre toujours pas, tente de régler les culbus... Si même avec cela ça passe pas, essaie en ne serant pas trop le cache culbu, certains ont expérimenté un cache culbu un peu tordu qui appuyait une fois en place sur les culbuteurs, empêchant ainsi de fermer les soupapes… C’est aussi une piste à envisager si rien d’autre ne fonctionne.  Là on a bientôt tout passé en revue. Si c’est toujours pas OK, va à l’église du coin, brûle un cierge, réessaie ça devrait fonctionner…

Et on démarre le moteur dans la cabane !

C’est parti, un vieux pneu posé sous le moteur pour éviter qu’il ne danse trop (super astuce que je ne sai splus qui m’avait donné, vraiment top), on bricole les branchements, on place les câbles de bougie, on contrôle d’avoir de l’étincelle, on place les durites et le jerrycan… et avec une petite boule au ventre on lance le moteur…
Et bien il tourne, pour l’instant j’ai juste vérifié qu’il démarre, la mise au point ça sera pour plus tard, mais oui, il démarre…
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Reste à peaufiner tout cela car le ralenti semble pas très stable etc.. mais au moins on sait qu’il tourne  🙂

Nouveaux goujons

Voilà pour palier à mon problème de goujons trop courts (et surtout par après pétés…) j’ai fait usiner 2 beaux goujons, sur une « base » de goujon de culasse…

Du M10 filet fin d’un côté, du M8 pas standard de l’autre, le tout sur une longueur totale de 12 cms au lieu des 10 de base, voilà des goujons juste parfaits pour adapter un cache culbu alu un poil plus « haut » que celui d’origine !!! 🙂

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Et une fois montés, peti contrôle avec le cache culbus (sans joint pour le test…) :

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On voit qu’on a maintenant de la marge pour poser 2 écrous, un pour serrer et un deuxième pour bloquer le premier (ocntre-écrou)… Voilà une affaire de réglée, non sans mal faut bien l’avouer !!!

Réparer un filetage de bougie foiré

Bon on va pas se le cacher, on est tous les mêmes… parfois c’est pénible d’aller soulever les vieilles bouteilles de binches à moitié vidées (pas qu’on avait plus soif mais bon on s’était trompé et le pinceau plein d’alcool à brûler avait passé dans le reste de bière…) et les tas d’outils « qu’on ne doit surtout pas ranger tout de suite comme ça si on en a besoin – et on va certainement en avoir besoin – ils seront à porté de main », pour aller chercher une clé dynamométrique juste pour serrer une bougie…

En gros, et faites pas semblant de rien, une fois sur 10 on la serre à la clé dynamométrique parce qu’elle est dans le coin, mais 9 fois sur 10 on y va à la bonne franquette quand il s’agit de serrer une bougie dans la culasse…

Et jusqu’à maintenant, comme il y a un esprit bienveillant pour les nuls en mécanique, ben ça avait toujours passé…

Mais ce matin, alors que je voulais juste fignoler deux ou trois combines, j’ai décidé de monter ces bougies. La première, impec… La deuxième, elle s’est jamais serrée… :-S ! J’en étais là :

dsc_1600-largeet de plus près :

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Même si on le voit pas très bien, ben… plus de filetage ! Caramba, décidément, cette culasse… Bon deux coups de fil plus tard, j’apprend que les helicoils n’existent pas à la taille de nos culots de bougie (M14) mais qu’il existe un kit pour réparer cela. C’est pas donné (60€) mais pour une fois c’est pas au dessus des 300€ comme bien souvent dans de telles situations. Bon ni une ni deux je file en acheter un…

Voilà donc la bête :

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Et dedans, 3 séries de 4 filets, dont 4 qui sont exactement ceux dont on va avoir besoin
dsc_1616-largeAvec cela un taraud spécial pour refaire un pas à la culasse, il me semble un pas fin je pense pour garantir une meilleure tenue au filet rapporté :
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Et le filetage sur la bougie : dsc_1619-large

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Voilà donc maintenant y a plus qu’à … ah oui, bien entendu, pas de notice à l’intérieur….. 😀 !

Donc ni une ni deux, rappelez-vous qu’il y a de toute manière les bons esprits sur les nuls en mécanique qui m’aident, j’empoigne le taraud, et je me met à tourner… tourner… tourner… Mais ça ne croche pas.

En fait, ce taraud ne fonctionne pas comme un taraud standard… En premier lieu il evase un peu le trou, et là ben y a pas de miracles, faut tourner et appuyer, nettoyer les saloperies, souffler, huiler… Pour cette partie, et pour les suivantes aussi d’ailleurs, je vous conseille de trouver un ouitil qui vous permette de pouser for et bien droit sur le taraud, donc byebye la clé à cliquet avec laquelle vous allez appuyer trodu à tous les coups et foirer les filets faits. :

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Et ensuite, après avoir bien sué, on passe à la partie « pré taraud » ou je ne sais comment dire, il fait une sorte de premier filetage grossier… Là, il faut continuer à pousser fort, car il ne « s’engage » pas de lui même , à chaque tour il faut le forcer à « prendre ». Idem, comme toujours, un tour et demi en avant, et on revient un poil en arrière pour libérer la limaille, de temps en temps souflette, etc….

Au final, il ne reste qu’à continuer à tourner pour fileter au propre, pour faire un filet impec et compatible avec l’extérieur de votre filet rapporté. Là rien de dur, juste à tourner, c »est ni dur ni perllieux, faut juste tourner et basta.

Voilà vous avez refileté le trou de la culasse :

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Il vous reste à mettre en place le filet rapporté qui devrait passer pile poil dans ce filetage.  Pour le monter, il suffit de le placer autour du culot d’une bougie, et de le serrer via une clé à bougie (attention à la clé dynamométrique cette fois, 3 kgs 🙂 ). Pour assurer que le filet ne bouge pas j’ai mis du frein filet fort sur l’extérieur, et j’ai légrement huilé le culot de la bougie pour pouvoir la ressortir une fois le filet en place.

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Voilà, donc un peu de loctite sur l’extérieur, on lubrfie un peu dedans, on place sur la bougie et on place l abougie en place :

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On serre doucement et dès qu’on sent que ça a pris « juste » et pas tout tordu on serre… 3 kgs, quand la clé clique on arrête !

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Voilà, j’ai attendu 3 minutes, puis desserré la bougie : tout impec, elle est sortie, et le filet est resté en place ! Juste é nettoyer l’excedent de loctite et je vais laisser sécher tout cela tranquillement.

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Reste à tout nettoyer : au début, j’avais pris l’option de juste donner de bons coups de souflette dans la chambre de combustion, persuadé que rien n’était tonbé dedans… Bé oui comme j’avais régulièrement soufflé etc.. il devait rien y avoir dedans. Après avoir demandé conseil et comme j’avais pas de carbu monté ni de culbus etc… j’ai décidé de déculasser vite fait pour contrôler… Et voici ce que j’ai trouvé :

limaille

Aie aie aie !!! Hé ben heureusement que j’ai démonté, vous immaginez toute cette limaille dans la chambre de combistion, c’est le « meulage » assuré, segments et cylindre bouffés en un rien de temps !! J’ai donc tout nettoyé, en fait j’ai également profité pour faire le 2è filetage, comme ça c’est réglé une bonne fois pour toute (on est pas à 10 minutes près…).

A vous de voir donc si vous avez à démonter la culasse pour nettoyer ou non, mais au moins vous pourrez pas dire que je ne vous ai pas montré ce qu’il y avait « dedans »…

Voilà donc ma culasse sauvée grace à ce filet rapporté de bougies ! Bon maintenantva savoir quelle sera la prochaine surprise de cette culasse 🙂 !!!

Retirer un goujon bloqué

Bon j’ai eu à faire à un * »@## de goujon, de dieu un truc de douze pas croyable !!!

C’est en fait la longue tige filletée qui part de la culasse, qui monte au travers de la rampe de culbuteurs, et qui permet ensuite de plaquer le cache culbuteurs… Ouaip, mais problème : ils étaient un poil trop courts ces goujons, impossible de fermer le cache culbu correctement.

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J’ai donc essayé de le desserrer en faisant un écrou contre écrou : on entre un écrou sur le goujon, puis un 2è… On les serre les deux l’un contre l’autre, à boulet… Une fois serrés à mort, on essaie de desserrer celui du bas. En principe, le goujon devrait venir. Là, non impossible les deux tournaient ensemble, et le filetage était pété !!! 🙁 Tant et si bien qu’au bout d’un moment les deux goujons, enfin, l’un puis l’autre, ont fini par péter sous les deux écrous…

Je me retrouve donc avec ma culasse montée, et avec deux demis-goujons en place bloqués dedans.

J’ai tout essayé, et n’ayant pas de dégoujonneuse sous la main, il ne restait pas 36’000 solutions.

J’ai donc sorti les soupapes, enfin les ressorts et les rondelles de dessus, et enfoncé les soupapes, pour avoir le champ bien libre… J’ai pris une clé à tubes comme celle-là : cle-serre-tube-suedois-000051046-4et maintenant que je pouvais vraiment bouger sans être gêné j’ai regardé pour avoir une bonne prise sur le goujon et j’ai tourné, en prolongeant la pince par un tube d’un bon mètre 50…. cette clé c’est magique, plus on tourne, plus ça serre, tant et si bien qu’au bout d’un moment ben le goujon a lâché et il s’est mis à tourner ! Une fois débloqué, y avait plus qu’à…

Idem pour le 2è, un bon coup de clé à tubes, et voilà !

Bon l’envers de la solution ce’st que ça oblide de tomber les soupapes, de déculasser, de remonter les soupapes, et de reculasser… Mais tout bien compté c’est pas si cher payé pour débloquer la situation et pour retrouver sa culasse en état !!

Voilà donc la clé à tuyaux c’est pas toujours utilisable, faut de la place, mais si vous pouvez foncez c’est une super solution !!!

Voilà quelques photos une fois le tout retiré :

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Orange mécanique

Bon ben rien à voir avec Kubrick, j’ai même jamais vu le film… mais bon j’ai pas résisté !

Voilà donc le moteur un peu poussé est remonté. Il reste quelques détails à régler, le pot à fixer, l’allumage à caler, ajouter une cale de 2 cms sur le support moteur pour ajouter un poil de place à la bestiole une fois dans le compartiment moteur, etc etc… mais sinon on a tout remonté.

Pour résumer :

  • Bloc moteur de 126 A1.000 (650 cc)
  • Arbre à cames 40/80/80/40
  • Culasse double entrée de Fiat Panda 30 révisée, rabottée et « sculptée » aux dimensions d’une culasse de 650
  • Carburateur double corps progressif Weber 30 DGF de Fiat Panda30
  • Pipe d’admission d’origine Fiat Panda 30
  • Allumage électronique 123ignition
  • Pot Michael Sport
  • Carter et cache culbuteurs alu
  • tout le moteur a été révisé il y a quelques mois (joints, coussintes, paliers, etc…)
  • et le plus important : il est ORANGE parce que Louis aime le orange 🙂 !

Voilà donc maintenant quelques photos  :

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Je me réjouis déjà de démarrer le moteur et de l’entendre ronronner !!!  🙂

Nettoyage de printemps !

Un grand merci à Louis pour son aide, plusieurs semaines dans un garage souterrain ça couvre la petite de poussière… On s’est donc équipés, k-ways, bottes, éponges et eau savonneuse :

Les roues…dsc_0380-medium

Les portières…dsc_0373-medium

Voilà on a bien mérité un petit apéro…
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Et au final, elle brille !
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Culasse de Panda 30 révisée et préparée

Voilà, je suis allé chercher chez mon rectifieur ma culasse P30…

Rectification des soupapes, des sièges, remontage des soupapes, rôdage,  rabottage du plan de culasse de 0.25mm, et usinage des trous où viendront se loger les tues de retombée d’huile…

Le tout pour 415.- CHf, un peu plus de 250€ !

Voilà le résultat…

La culasse non montée, avec comme indiqué 0.25 de rabotté sur le plan de culasse, les soupapes et guides fraisés et rôdés, etc…  :

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Les ressorts et coupelles ont été sablés :

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On voit aussi bien le travail fait sur les trous où on va enficher les tubes de retombée d’huile, maintenant ils ont une gorge et peuvent donc accueillir les tubes avec leur joint, comme sur les culasses de 650 standard :

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Et une fois montée à blanc sur le moteur :

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On voit bien les deux goujons de l’admisisons  qu’il faudra raccourcir :

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on peut aussi voir que les pas de vis que j’avais fait tombent bile poil avec les carters d’origine !

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Celui-là aussi va impec avec, il est d’origine :

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Et les tubes une fois la culasse en place : Nickel !!!

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Et avec le carbu :

Ici monté avec la boîte à air de Panda30 :

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Ici avec la boîte à air made by Yanoujan

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Et tout nu :

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Comme le carbu est monté avec la pipe d’origine non usinée pour être à plat, on voit bien que le carbu est penché :

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Voilà donc le résultat. Reste à raccourcir les goujons, éventuellement applatir la pipe d’origine, et on va pouvoir monter tout cela 🙂

Etat des lieux du moteur HS

Bon, hier j’ai profité d’une petite heure de libre pour dépioter le moteur de la 126 qui m’a lâché l’autre jour.

Pour rappel, j’avais eu un jour un grand « clac clac clac clac » au rythme du moteur, puis plus rien, une perte de puissance moteur (100 km/h max contre 120 auparavant), et l’embrayage qui couinait fort… Au final, l’allumage qui a laché… J’ai dont fait fappatrier la belle et changé le moteur par un mulet, mais 100% d’origine qui reste mon fidèle moteur de secour et qui ne m’a jamais fait faux-bond (va falloir que je lui paie une tournée de 20W40 à l’occase pour le remercier 🙂 ).

Donc au programme du démontage, j’ai viré le carter de chauffage, viré l’allumeur (le 123 ignition), déculassé (on soupçonne le joint de culasse), viré le carter pour voir ce que ça donne par dedans…

On commence par l’allumage

Je sors mon allumeur, et là, hum….

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Caramba, il manque quelque chose !!! Le petit pignon d’entraînement de l’allumeur est plus là… 🙁 !

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Oui oui c’est bien sur mon allumeur 123ignition à 45’000 Euros ! Mauvais coup, bien que le matos soit encore sous garantie, no s’attend à du plus solide !!!

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Et au fond du carter je retrouve le pignon, en bien mauvais état :

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L’arbre à cames lui semble impec, un rapide contrôle ne montre pas de problèmes au niveau des rainures dans lesquelles le pignon vient s’engrainer :

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Alors je ne sais pas encore à quoi cela est dû, mais bon il n’en demeure pas moins que c’est vraiment très étonnant qu’un matos neuf s’use si vite, et casse ! J’ai contrôlé les autres allumeurs que j’ai utilisé sur ce moteur, avec cet arbre à came (car c’est bien sur l’arbre à cames que le pignon vient se ficher), ben tout est impeccable, pas d’usure ou de problème visible. C’est donc bien leur pignon qui semble pourri !

Je vais prendre contact avec le fabricant pour voir si ce problème a déjà été rencontré, et quelles solutions il préconise !!

Bon passons au reste… On a un joint de culasse à contrôler. On déculasse donc :

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Voilà tout est desserré, et décollé… On décolle la culasse précautionneusement pour pas foirer le joint à ce moment là, pour pouvoir le contrôler.

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Et une fois ouvert :

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Le joint :

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Et la culasse :

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Bon, au final tout a l’air clean. Le joint est bon, mais il faudra bien entendu le changer par un neuf quand on remontera le moteur. Bon ben la piste du joint HS est à éliminer, parce que là de toute évidence tout est bon de ce côté. Une soupape pétée non plus, elles sont bonnes les 4, pas tordues, enfin, faudra voir ailleurs !

Dernière chose, ce tactactac à déterminer …

En examinant un peu le ventilo, j’ai vu ça :

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On voit que le ventilo est pété à un endroit. C’est donc un bout de métal qui a giclé, qui s’est coincé dieu sait où, et qui faisait tactactac à chaque fois que le moteur tournait. Maintenant, je n’ai pas trouvé le rédidu de métal, va savoir où il est allé se cacher ce machin ? J’ai pas encore contrôlé le conduit d’air au dessous du carter, car sinon je vois pas…

Voilà donc résultat de tout cela : problème d’allumage résolu, tactac résolu… Reste à savoir pourquoi le moteur couinait au démarrage en 1è et en marche arrière (c’est pas la boite car là la belle ne le fait plus avec le nouveau moteur), et pourquoi j’ai eu cette perte de puissance !

Déjà 2 problèmes de résolu !