Passer d’une bobine simple à une bobine double en 5 minutes…

Vous voulez passer de votre bonne vieille bobine simple à une bobine double ? Vous avez 5 minutes devant vous ? Posez votre verre de blanc, il sera toujours frais une fois le montage terminé 😉 !!

1. Débranchez les câbles de bougies

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2. Enlever la tête de delco

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3. retirer le doigt d’allumage

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4. couvrir l’allumeur avec la petite plaque prévue à cet effet (si vous n’avez pas cette plaque vous pouvez replacer la tête de delco sans le doigt d’allumage et sans les 3 câbles HT.

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5. débrancher le condo et le 12V de la bobine simple

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6. enlever la bobine simple

7. fixer la bobine double

8. brancher le 12v sur la cosse (16) et le condo sur la cosse (1)

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9. brancher les 2 câbles HT venant des bougies directement sur la bobine

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Voilà, vous aviez ça :

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et maintenant vous avez ça :

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Maintenant vous pouvez aller démarrer !!! Elle est pas belle la vie ???

Problème de démarrage à chaud

Régulièrement j’ai pu lire des questions sur les forums concerannt le démarrage à chaud des Fiat500. Et les réponses sont souvent très diverses… pour bien souvent aboutir à un « de toute manière les Fiat 500 ont toujours eu du mal à démarrer à chaud » un peu fataliste…

Comme je suis d’avis que si le matos est de bonne qualité et que le traval est bien fait un moteur de 500 ne devrait ni couler ni pétouiller et donc encore moins rester sans allumage, j’ai trouvé une réponse de Monsieur JF que j’ai particulièrement appréciée (voir le post http://club.fiat500.free.fr/forum/forum_1.php?page=3&return=0&msg=52493 ).

En résumé, voici ce qu’il dit :

«  UNE 500 DEMARRE TRES BIEN A CHAUD
Si elle ne démarre pas c’est qu’il y a nécessairement une pièce (souvent dans l’allumage) trop usée ou vétuste . moi aussi j’ai été confronté aux mauvais démarrages à chaud et j’ai fait quelques test pour trouver la soluce …. . bien sûr les vis platinés, les bougies, le condos, les fils de bougies faut que tout fonctionne et soit bien réglé .. et là ça démarre toujours pas bien ..

tu change la tête de delco et le doigt d’allumeur et paf! d’un coup ça démarre beaucoup mieux
en fait le probleme de nos fiatous c’est le manque de puissance électrique quand tu joue du démarreur .. si tu conjugues ça avec des pertes élec. au niveau du delco , ben tu as une étincelle trop faible aux bougies .. => ça a du mal à démarrer

la preuve : pourquoi tu crois que fiat a ‘inventé’ les doubles bobines sur les bis .. pour supprimer les courants de perte du delco.. (entre autre .. ça sert aussi à améliorer la combustion des gaz )

pour t’en convaincre si ta 500 démarre pas bien à chaud : fait le test de mettre une double bobine (préalablement branchée pour que tu n’aie plus qu’a déplacer les cables de bougies) tu verras c’est instantané … ça démarre de suite
(et si ça marche pas c’est un probleme + sérieux de compression ou de carbu et là faut ‘ouvrir’ mais je pense que la majorité des 500 qui démarrent pas provient des pertes du ‘circuit allumage’)

Il est aussi possible d’accoupler 2 bobines simples (en branchant en parallele les fil des rupteurs et du 12v sur chaque bobine et en reliant la sortie HT des bobines aux bougies)

donc si votre fiatou démarre pas bien à chaud : vérifier aussi votre delco, doigt d’allumeur et cable de bougies .. ou aloors investissez dans une bobine de bis


Vous vous demandez certainement pourquoi une voiture qui démarre impeccablement bien à froid pose problème à chaud ??? Là encore JF nous répond :

Tu tournes le probleme à l’envers ..

la ‘capacité’ d’allumage des bougies doit être sensiblement identique à chaud comme à froid …

la différence c’est que quand le moteur est chaud tu as ‘besoin’ d’un parfait allumage des bougies pour compenser les phénomènes de vaporisation des gaz (mélange air+essence) avant explosion dans les conduits d’admission et dans la chambre de combustion ..
et là si tu n’as pas ‘optimisé’ ton allumage (réglage d’avance / perte électriques …) eh ben ça démarre moins bien surtout quand tu ‘joue’ du démarreur (à chaud une 500 qui démarre pas au démarreur , elle démarre souvent très bien à la poussette … fait le test )

la double bobine a été conçue par fiat principalement dans ce double but : éviter les pertes de puissance électrique au niveau du delco + doigt d’allumeuret parfaire la combustion des gaz non brûlés (2explosions par cycles) dans la chambre de combustion

bien entendu faut mettre des cables HT rallongés (ça dépend où tu mets ta//tes doubles bobines je crois que les câbles de 126 bis sont trop court pour la 500 ) et si tu mets 2 bobines de 500 il est impératif de passer en ‘allumage électronique franckye réplica’ car le condo et les vis origine vont pas tenir longtemps le choc . ..
(et c’est ‘vivement conseillé’ pour les doubles bobines de bis )

Vous voilà avertis, n’hésitez pas à monter une bobine double, c’est fait en 5 minutes et une telle bobine se trouve neuve pour moins de 30€ sur eBay… Pour le « comment changer une bobine en 5 minute » c’est par ici…

Ah oui, une chose encore, les problèmes de démarrage à chaud ne proviennent pas uniquement de ce problème de bobine. Il y a pas mal d’autres pistes que vous pourrez explorer :

1. le vapor lock : l’essence contenu dans la cuve de ton carbu s’évapore avec la chaleur du moteur (merci 110F)

2. Une autre cause de mauvais demarrage à chaud peut etre une prise d’air entre la culasse et le carbu car ce dernier a tendance a se deformer avec la chaleurpeuvent également provenir du jeu aux culbuteurs qui est mal réglé… (merci 110F 🙂 !) Alors oubliez pas, sur un moteur de 650cc « standard » c’est 0.20 à l’admission et 0.25 à l’échappement…

3. Il y a aussi une autre cause, c’est le manque de compression à chaud quand le moteur est usé (ou les soupapes) (re – 110F !!!)

Hé bé on dirait que cette fois la boite va pas exploser !!!

Hé oui, j’ai enfin réussi à monter cette boite de 126 et à la tester, et ôh miracle j’ai pu faire 15 bornes (7 kms de descente et 7 kms de… montée bravo ! le km restant c’était parce que j’ai tourné un peu en rond dans un giratoire 😉 ) et la boite a pas pété !!

Pas trop de bruits suspects, pas de craquements, les vitesses passent toutes, enfin, tout semble OK quoi !

Maintenant j’ai vraiment été surpris par la longueur des rapports !!! Pffiou c’est autre chose que la boite de la 500 !!! Au plat je me suis surpris à 80 en 3è (je pense que je roulais effectivement à 70-75 vu la marge d’erreur) mais bon ça fait bien plus qu’avant ! La synchronisation c’est aussi super agréable, surtout en descente ! Le double-débrayage, donc le pas de freinage juste avant le contour c’est toujours terrifiant !!! Donc là vraiment la classe !

Par contre faut bien dire que pour la montée ben… ça tire au cul ! Autant cette boite c’est chouette au plat et à la descente, autant j’ai pas été convaincu pour la montée !

Alors pour l’instant je vais tester comme ça quelques temps, et ensuite je verrai si je laisse cette boite ou si je reste (définitivement) sur une boite de 500 !

L’idéal… ça serait une boite de 500 avec synchronisation… Un jour, peut-être…… 🙂

La boite synchronisée est prête !

Bon hier a été une soirée faste : en deux heures j’ai pu aller assez loin dans ce que j’avais planifié :

  • faire des repères sur les support de roulements !!!
  • démontage des supports de roulements de différentiel
  • démontage de la cloche de boite de la boite 126
  • sortie du groupe différentiel
  • démontage du groupe différentiel
  • démontage du groupe différentiel de la boite foutue pour sortir les arbres de roues uniquement (je voulais conserver un couple conique apairé…)
  • changement des arbres
  • remontage du groupe différentiel
  • remontage de la cloche avec pâte à joints et loctite
  • remontage des supports de roulements selon les repères avec pate à joint et loctite
  • remplissage avec 1.1l d’huile

Voilà donc la boite semble tout OK, j’ai testé à la main et tout semble impec. Les vitesses passent, rien ne semble couler ni crocher… J’aime autant vous dire que cette fois j’ai pris garde à pas toucher aux réglages des portes-roulements 😉 !!

Me reste donc juste à :

  • déposer du moteur – boite de la 500
  • monter la boite de 126 sur le moteur
  • remonter l’ensemble moteur-boite de 126 sur la 500

Ah oui, une petite combine : cette fois les repères sur les portes roulements je les ai faits en appliquand un petit coup de dremel… La dernière fois le stylo indélébile avait pas résisté à la brosse métallique que j’avais utilisé pour nettoyer le porte-roulement et le carter de boite ! Avec mon petit coup de Dremel y a eu aucun problème et la marce est persistante 🙂 !!

On la monte cette boite de 126 ?

Bon vous vous souvenez oì j’en suis maintenant avec ma mécanique ?

Petit rappel : lors de mes derniers montages / tests j’ai explosé la boite de 126 que j’avais monté. J’avais donc remonté le moteur de 126 avec la boite d’origine de la 500 !

J’avais en tête de commander de quoi retaper la boite, mais avec l’arrivée des pièces qui accompagnaient la 126, je revoir un peu l’histoire… En effet, dans le lot j’avais une boite et une cloche de 126 sois-disants révisés… Je vais donc rien toucher à cette boite qui ne fuit pas du tout, et qui semble OK côté pignons (bien entendu la 1ère a un peu morflé mais sinon tout semble OK), je vais juste lui monter les arbres de 500 renforcés et basta !

Au programme donc :

  • faire des repères sur les support de roulements !!!
  • démontage des supports de roulements de différentiel
  • démontage de la cloche de boite de la boite 126
  • sortie du groupe différentiel
  • changement des arbres
  • remontage du groupe différentiel
  • remontage de la cloche
  • remontage des supports de roulements selon les repères
  • dépose du moteur – boite de la 500
  • montage de la boite de 126 sur le moteur
  • remontage de l’ensemble moteur-boite de 126 sur la 500
  • boire une bière !

Eh oui un peu de taf en perspective mais là ça devrait le faire ! Comme je disais la boite semble en bien bon état, pas de problèmes, un peu d’usure sur le pignon de 1è mais c’est tout…

Je vais donc m’y atteler à l’occase et faire quelques clichés pour vouv montrer tout ça !

Hummm…. vous sentez l’odeur du cambouis 😉 !!!

Refaire un moteur en résumé…

En y repensant, il me semble que ce que j’ai cherché avant de me lancer dans l’aventure de la restauration de mon moteur, c’était un article synthétique qui résume bien en quoi cela consistait, de quoi on avait besoin, etc…

Je vais donc essayer de vous expliquer tout ça !:-)

Pour refaire « à neuf » un moteur, il faut d’abord trouver un moteur. L’aspect extérieur n’a pas forcément trop d’importance (voyez un peu l’état de celui que j’ai ramené d’Italie, qui était couvert d’un gros cambouis noir mais qui en fait était nickel dessous !!!), ce qui est plus important par contre c’est de savoir si le moteur fonctionnait au moment où il a été mis au repos ou s’il avait été mis de côté suite à un problème mécanique.

de derrière

 

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Si vous prévoyez de changer la boite, idem, essayez de savoir si elle a quelque chose de cassé ou si elle a seulement été mise de côté et plus utilisée mais qu’elle fonctionnait bien !

Attention, quand on parle de moteur, plusieurs éléments « externes » mais indispensables doivent être disponibles (soit en récup de votre moteur actuel, soit et c’est le mieux directement avec le moteur que vous récupérez). Ces éléments sont :

  • l’allumeur, qui se trouve sur le côté droite du moteur, et qui ressemple à un gros cylindre qui plonge dans le bloc moteur en biais. Il en existe deux types, l’un sans tête de delco, avec uniquement un capuchon plat fixé dessus (dans ce cas là votre bobine doit être double, on en reparle plus bas), ou avec une tête de delco, c’est à dire un gros capuchon plastifié mou duquel sortent 3 grso câbles électriques. Cette pièce sert (attention à l’explication à deux sous 😉 ) à envoyer l’étincelle aux bougies au moment adéquat…

  • la bobine : la boboine va transformer le courant basse tension (12v) en courant haute tension pour que l’étincelle se produise aux bougies. La bobine c’est l’espèce de gros cylindre (en général) fixé sur la tôle de la voiture directement, à droite du moteur. Elle peut être simple (sur les 500 et les 126) ou double (sur les 126bis et certaines 126 FSM).

Bobine simple

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Bobine double

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  • un faisceau électrique qui va relier la bobine, l’allumeur et les bougies

  • un démarreur qui est le petit moteur qui va lancer le moteur (il remplace le valet qui tournait à l’époque la manivelle à l’avant des premières voitures 😉 ). Cette pièce est fixée sur la cloche de boite à vitesses, voici à quoi ça ressemble :

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  • une cloche de boite à vitesses qui correspond au moteur à refaire. En effet la cloche de boite des moteurs de 500 et des 126 n’est pas la même, donc si vous avec un moteur de 500 et que vous prévoyez de le remplacer par un moteur de 126 refait pensez à trouver une cloche de boite et un démarreur de 126 aussi 😉 ! La cloche c’est la grosse pièce sur laquelle est fixé le démarreur sur la photo plus haut

Voilà en général les autres éléments (carbu, tôles, dynamo ou alternateur) sont avec le moteur… Mais bon là à vous de vérifier que tout soit là !

Gardez bien en tête qu’on peut sans autre monter une bobine double sur un moteur qui avait à la base une bobine simple en apportant les modifications nécessaires (suppression de la tête de delco et branchements adéquats) etc…

Vous voici donc avec un moteur complet paré à être restauré ! Voici maintenant les étapes par lesquelles j’ai passé pour refaire mon moteur :

  1. Démontage des tôles du moteur et de l’alternateur

  2. Démontage des parties annexes : carburateur, pompe à essence, allumeur

  3. Démontage de la partie embrayage (mécanisme, disque, volant moteur)

  4. Démontage de la distribution

  5. Démontage de la pompe à huile

  6. Démontage des culbuteurs

  7. Démontage du carter d’huile et de la crépine

  8. Démontage des pieds de bielles (par-dessous)

  9. Démontage de la culasse

  10. Démontage des tubes et des poussoirs (attention à ne pas mélanger)

  11. Démontage des pistons cylindres (attention à bien repérer et ne pas les mélanger)

  12. Démontage de l’arbre à cames

  13. Démontage du vilebrequin

Voilà, vous avez un moteur en pièces, plus rien à démonter, l’atelier plein de pièces, toutes plus sales les unes que les autres, et surtout vous vous dites que jamais vous ne pourrez remonter ça… Juste non J ??

Allé courage on a fait le plus dur (heu…. Enfin presque !)

On peut passer maintenant au nettoyage des pièces. Pour cela, ne lésinez pas sur le thiner pour le cambouis (au pinceau dur ou à la brosse à dents) et à la brosse métallique (souple ou dure selon les parties et le genre de saleté, montée sur une perceuse pour moi), au chiffon, avec la robe de mariée de madame si vous voulez mais pas d’excuses ça doit briller J !

Pour les grosses parties (tôles de refroidissement, bloc moteur, etc…) n’hésitez pas à utiliser du produit spécialisé pour nettoyer les moteurs ou jantes, laissez tirer et le lendemain on passe le tout au karcher du lavage auto du coins… Attention ça gicle fort !

Les pièces rouillées (tôles) peuvent être passées à l’électrolyse, là aussi le jeu en vaut la chandelle frottez bien !

Voilà, tout est beau ? On peut donc changer les pièces d’usure, et remonter le tout.

Les pièces d’usure qu’il est bon de changer pour redonner une nouvelle jeunesse au moteur sont :

  • tous les joints (il existe des kits complets pour 500 ou 126)

  • les segments des pistons

  • les coussinets des pieds de bielles

  • le kit de distribution (les 2 pignons et la chaîne)

  • l’embrayage complet (mécanisme, disque, butée)

  • la pompe à essence (19€ on va pas faire la fine bouche)

  • le filtre à essence

  • la courroie (on gardera l’ancienne comme courroie de rechange)

  • les vis platinées et le condo

  • les bougies

Voilà, maintenant que tout est propre, démonté, que vous avez les pièces de rechange, y a plus qu’à remonter dans l’autre sens ! Et oubliez pas que si vous avez remis les boulons à leur place (dans leur « trou ») dirant le démontage ben ça sera facile et vite remonté… Enfin, un peu plus facile et un peu plus vite remonté !

Bon travail !

Changement de place pour le condo

J’ai lu à plusieurs reprises que le condo pouvait lâcher à cause de la chaleur et qu’il était judicieux de le placer plutôt à côté de la bobine au lieu de le visser contre l’allumeur.

J’ai donc effectué cette opération qui demande 2 minutes de travail, une perçeuse, et c’est tout !

Donc dévissez votre condo de l’allumeur, et débranchez son fil électrique de la borne de l’allumeur. Attention, remettez l avis qui maintenait le condo en place car elle tient la platine des vis, qui peut tourner sans cette vis !!! Merci Mitch pour cette info !!!

Faites 2 trous (selon les trous de la petite plaquette du condo bien entendu) à côté de la bobine, côté où est connecté le fil qui va à l’allumeur

Fixez le condo avec 2 vis parker. Prenez garde que cette fixation soit une mise à la masse du condo sinon ça ne fonctionnera pas (enfin selon mes tests sans mise à la masse du condo ben pas d’allumage…). Cette mise à la masse se fait chez moi via la carrosserie et les vis qui tiennent le condo en place.

Reliez à la bobine (côté où vous avez le fil qui part à l’allumeur) le condo et fixez-le avec un écrou / rondelle

Faites le test tout devrait fonctionner impec.

Au final, vous avez juste déplacé le condo, qui est moins exposé à la chaleur du moteur, et donc qui devrait être moins sujet aux pannes.f

Pour en améliorer encore la fiabilité, mettez un point de joint silicone là où sort le fil électrique pour éviter qu’il ne se déssoude sous l’effet des vibrations (sur les photos ma pâte à joints est rouge).

Bien entendu, gardez toujours dans votre vide poche un condo de rechange, ça vous évitera de rester en rade au bord de la route s’il lâche malgré tout 😉 !!!

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Nettoyer ses pièces à l’électrolyse

Comme le décrit Tibo dans son blog, on peut facilement recourir à l’exectrolyse pour dérouiller ses pièces !

http://la5oopourlesnuls.free.fr/dotclear/index.php?2006/12/02/37-electrolyse

C’est facile, pas cher, pas (trop) dangereux, ça mange pas de pain, et surtout ça marche super bien !

En gros, gardez en tête que ce que vous devez avoir sous la main pour faire de l’électrolyse, c’est

  • un chargeur de batterie ou un chargeur quelconque (pour moi c’est 12V -10Amp), je sais que d’autres combinaisons peuvent fonctionner, faites des recherches si jamais sur le net…
  • une grande bassine, enfin grande pas forcément, faut qu’elle soit adaptée à la taille des pièces à dérouiller en fait. Je vous conseille de la prendre en plastique, style vieu sceau, moi j’ai recyclé la baignoire de bébé du petit 😉
  • de la soude caustique (j’ai trouvé cela en drogerie, 5kgs pour 20 € et j’en ai pour les 3 ans à venir au moins ! )
  • des tôles en inox, j’ai trouvé cela au rayon … barbecue de mon castomachin ! J’ai pris les grandes satules pour tourner 4 hamburgers à la fois, trouées partout, bien épaisses, j’ai viré la poignée et voilà mes plaques en inox !
  • de l’eau (si vous pouvez mettez-là tiède dès le début…)
  • une pièce à dérouiller bien entendu !

Voilà donc maintenant la mise en place :

  1. dans la baignoire fixez sur les côtés les plaques inox, et reliez-les entre elles par du fil de fer. Laisser aussi un fil dépasser hors de la baignoire, c’est là que vous allez connecter le + du chargeur (je vous déconseille de plonger directement la pince croco du chargeur dans le bain il morfle grave…)
    J’ai mis aussi une plaque au fond de la baignoire pour avoir de lpinox vraiment partout (je l’ai « isolé » de la pièce à dérouiler en posant un grillage en plastique dessus, vous savez ces grillages pour enlever le surplus de peinture des rouleaux de peintres).
  2. remplissez d’eau (faites le niveau en fonction de la taille de votre pièce…)
  3. « branchez » à la pièce à dérouiller un fil pour pouvoir « l’électrifier » sans avoir là aussi à plonger la pince croco dans le bain
  4. plongez la pièce dans le bain, en faisant attention à ce que cette dernière ne touche pas les plaques en inox (sinon c’est court jus au branchement ! )
  5. branchez la pièce au – du chargeur et les plaques inox au + … Si tout est ok il ne se passe rien, l’eau n’est pas assez conductrice de courant pour faire transiter quoi que ce soit du – au + donc l’aiguille du chargeur reste à 0 ampères. Si ça grille c’est que vous avez un court-jus , la pièce touche certainement les plaques en inox.
  6. là il va falloir mettre la soude, ni trop ni pas assez… Alors parfos j’ai lu des savants dosages, mais en fait j’ai remarqué que selon la taille de la pièc e immergée, la quantité d’eau, et la tempèrature de cette dernière, ben la quantité de soude variait vraiment pas mal… Donc là tout est paré, reste juste à incorporer la soude… Allez-y gentillement, par toutes petites doses (style cuillère à soupe bien pleine à la fois), en mélangeant bien le bain pour dissoudre la soude. Au fur et à mesure vous allez voir monter l’indicateur d’ampères, moij’arrête à 9 (mon fusible est à 15) car d’expérience ça monte encore un peu en chauffant… Ca va faire des bulles, un peu de grésillement, c’est normal !
  7. laissez le tout telquel pendant plusieurs heures, une nuit ou plusieurs jours selon l’état de rouille, vous pouvez sortir la pièce pour contrôler l’état pendans l’opération, puis la retremper s’il reste de la rouille !
  8. une fois le bain terminé brossez et séchez bien la pièce, et si vous avez à la repeindre ne pardez pas, la rouille revient très vite !

Donc comme vous le voyez c’est vraiment facile et ça marche super bien ! Il faut savoir que l’électrolyse ne « casse » pas les pièces, elle peut les fragiliser un peu mais là encore j’ai lu ça des fois et aussi on m’a dit le contraire, pour info j’ai passé mes cylindres pendant 48h à l’electrolyse et ils ont pas morflé, ils étaient presque neufs après ça !

Les choses à savoir :

  • faire attention en manipulant la soude
  • on peut laisser les pièces autant longtemps qu’on veut (plusieurs jours) sans qu’elles morflent
  • on peut mettre une pièce qui est peinte et/ou sale directement dedans, l’électrolyse va décoller la peinture, la graisse, etc… 😉

Alors à vos pièces rouillées !!!

C’est bon pour le pignon du démarreur !

Bon alors après avoir posé beaucoup de questions sur les forums, démonté et remonté plusieurs fois le démarreur, tout semble être rentré dans l’ordre !

En fait, voici un doc expliquant le fonctionnement des démarreurs avec solénoïdes (merci à Jo-Design !) :

dmarreurfonctionnementrho0.jpg

Donc en lisant cela il apparaît que mon problème vienne du piston qui ne tient pas en position arrière…

J’ai donc commencé par ajuster l’axe du piston à la grandeur de l’ouverture de la fourchette et y entourant un morceau de collier de métal :

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Voilà après cela il y avait moins de jeu, mais le problème persiste… Le pignon monte et redescent tout de suite…

J’ai alors démonté le solénoïde et bien nettoyé et dégraissé les diverses pièces. Comme j’avais eu une fuite d’huile du cache culbu je me suis dit que c’était possible que l’huile empêche à l’électro-aimant de tirer le piston convenablement. Donc j’ai démonté le solénoïe et j’ai nettoyé comme il faut le piston ainsi que le « cylindre » dans lequel il vient s’enficher :

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J’ai ensuite remonté le tout et en testant via ma batterie « de test » qui est dans mon atelier, ben j’ai eu la frousse, j’entendais un petit « clac » mais rien ne se passait… J’ai alors mis la batterie en charge, et au bout de 30 mn j’ai retesté, et là tout fonctionnait comme dans les livres 🙂 !

Je remonte donc le tout sur la 500, et je test… et rebelotte, le pignon ne tient pas en haut 🙁 ! J’ai alors mis la batterie de la 500 en charge, toute la nuit, et depuis tout fonctionne à merveille !!!!! 🙂 🙂 🙂

Je ne sais pas si le nettoyage et le fait de combler l’espace entre l’axe et la fourchette ont aidé ou non, mais ce qui est sûr c’est qu’une batterie qui n’est pas en grande forme ne permet pas à un démarreur de tourner normallement ! Je pense que si j’avais uniquement testé la charge de la batterie, ça aurait résolu mon problème, qui sait…

En tous les cas, maintenant j’y connais un peu plus en démarreurs à solénoïdes, et ça c’est toujours bon à prendre 😉 !

Mon démarreur a le pignon bizarre ?

Voici ce que ça donne, il sort et rerentre directos…

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ça semble normal à votre avis ?

Régler l’embrayage

Voilà une opération bien facile à réaliser et qui pourtant m’a posé pas mal de tracas car je ne comprenais pas ce que les gens entendaient par « débloquer le contre écrou », « 28 mm de garde » etc etc etc…

Le système d’embrayage sur nos 500 est assez simple : sur la cloche de la boite à vitesse se trouve un levier qui va actionner et pousser la butée d’embrayage contre le mécanisme lorsque l’on appuie sur la pédale d’embrayage. Le but du réglage de l’embrayage sera donc de régler la longueur utile du câble d’embrayage, afin d’actionner plus ou moins ce levier.

Pour régler la longueur du câble, c’est assez facile : il est terminé par une tige filletée sur laquelle viennent se visser deux écrous : l’un est ovale d’un côté et vient appuyer contre le levier, et l’autre est un écrou standard que l’on va serrer contre l’écrou oval pour le bloquer, c’est ce que l’on appelle le contre-écrou (je le dis comme ça parce que moi je savais pas ce que c’était…)

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Sur cette photo on voit bien le levier (auquel le ressort est accroché), et le trou dans celui-ci. On voit aussi la fin du câble (la tige filetée) avec les 2 écrous dessus. Il suffit donc de sortir les 2 écrous, de mettre la tige filletée dans le trou du levier, et de visser, visser, visser (c’est loooooong !) l’écrou ovale, puis une fois que tout est bien réglé de le bloquer avec le petit écrou.

Une chose à ne pas oublier c’est de serrer aussi la petite pièce métallique vers le nez de la boite qui permet de bloquer la gaine du câble d’embrayage contre la boite. Si vous oubliez ça ben ça va pas marcher bien entendu… On voit cette pièce tout en haut à droite là où la tresse de masse vient fixée.

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Pour savoir combien il faut visser ben il fut avoir 2 à 3 cm de garde à la pédale, c’est à dire que la pédale doit avoir 2 à 3 cm de course pendant laquelle la butée ne touche pas le mécanisme. On sent bien, la pédale va « dans le vide » sur 2 à 3 cm… Après ces 2 à 3 cms la butée vient appuyer contre le mécanisme, et sur le reste de la course ben ça débraye ! Tout smple non ? (merci Mitch pour la précicion !!)

J’ai ramarqué que la seule fois où j’avais pas bloqué le contre-écrou à la clé ben le tout s’est déserré avec les vibrations je pense… Donc pensez à bien le serrer ! Voilà comme je vous disais c’est vite fait et pas bien compliqué… Juste un peu looooooooooong à visser / dévisser ces écrous, mais si comme chez moi ils tournent à la main ben ça va encore 😉 !

Bon réglages !

Régler les portes-roulements de différentiel !

Un sujet qui est régulièrement abordé et qui semble bien compliqué est le réglage des roulements de différentiel.

J’ai eu cette mauvaise expérience : j’ai remonté mon moteur et ma boite de 126 sur ma 500, puis lors des premiers tours de roues j’ai senti que « ça crochait »… Comme si le frein à main était resté tiré…. Les symptômes étaient les suivants :

  • voiture sur les chandelles, je fais tourner les roues en 1ère… Déjà il me semble que c’est dur de pas caler, mais en douceur on y arrive… Ensuite je monte un peu les tours, les roues tournent assez rapidement, je débraye, elles s’arrêtent quasi net !
  • voiture en légère descente, je m’arrête, passe le point mort, j’avance pas… comme si les freins étaient action
  • par contre le différentiel fonctionne impec : quan je tourne une roue dans un sens l’autreroue tourne dans le sens opposé sans aucune résistance.

Après avoir demandé de l’aide sur le forum, Mitch (comme à chaque fois, merci Mitch) m’a orienté vers le réglage des porte-roulements de différentiels…

De quoi s’agit-il exactement ?

Comme on le voit sur cette photo, l’ensemble différentiel est « encadré » par deux roulements coniques, qui sont eux-mêmes ajustés en bonne place dans la boite par deux portes-roulements. Les portes-roulements ce sont les parties entourées en rouge…

Voici un porte roulements en détail :

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Et voici comment il se démonte :

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En fait, les porte-roulements sont composés de 3 pièces : le support qui vient se fixer contre le carter et la cloche de la boite (au centre sur la photo suivante), puis à l’intérieur de ce carter un écrou cannelé qui se vis dans le support(à droite), et au final une très grosse rondelle « conique » contre ou dans laquelle le roulement vient prendre appui (à gauche) :

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Le principe du réglage est donc le suivant : en vissant l’écrou cannelé, on va serrer le roulement en direction du centre de la boite, et en le desserrant on va éloigner le roulement du centre de la boite.

voici par exemple deux photos qui montrent le même roulement sur lequel on a serre plus ou moins le gros écrou cannelé,. et donc où la rondelle conique ne sera pas en même position :

Là moins serré :

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Et là plus serré :

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En jouant sur les 2 supports, le but va donc être de réussir à positionner le différentiel (particulièrement la couronne) bien en place par rapport au pignon d’entraînement, ni trop serré, ni trop éloigné, pour que tout roule impec de ce côté là.

La marche à suivre est la suivante : sans la cloche de boite, tu installes le différentiel avec les arbres dans la boite, puis tu fixes le différentiel à la boite en serrant les écrous de retenue des porte roulements. Une fois que tout est en place, il faut tester le jeu en saisissant la couronne en main et en lui faisant faire des petits va et viens de haut en bas (ou de gauche à droite si vous avez tourné la boite de 90°), vous devrez sentir un très léger jeu mais très léger (1/10è de mm selon Mitch).

Si le jeu n’est pas bon ou que le centrage est mauvais serrez / desserrez les écrous cannelés (en vous aidant d’un tournevis plat et d’un petit marteau) des porte roulements… je peux pas trop vous dire comment faire parce que j’ai pas été très fort pour cette opération mo i la boite de 126 est toujours HS… 🙁 ! Mais en théorie c’est ça…

Une fois que tout est bien centré, il faut tester que ça soit vraiment bon! Je l’ai pas fait au début et ça m’a coûté un redémontage – remontage complet, dont je me serai bien passé ! Donc pour tester vous pouvez faire plusieurs choses :

– enfiler un disque d’embrayage dans l’arbre primaire et faire tourner (dans le sens des aiguilles d’une montre) la boite plusieurs dizaines de tours, avec et sans vitesse enclanchés. Sans les vitesses enclanchées vous devriez ne pas avoir les arbres de roues qui tournent, ou du moins vous devriez pouvoir les bloquer à la main sans autre (attention il faut les bloquer les 2 à la fois donc vous aurez besoin de qqn qui tourne le disque pendant ce temps), comme vous serez au point mort les roues doivent pas être entraînées. Avec un rapport engagé, les arbres doivent tourner (plus ou moins vite et dans un sens ou dans l’autre selon la vitesse enclanchée). Testez bien cela avec tous les rapports !

– bien entendu testez le passage de toutes les vitesses (moi je m’aidais en mettant un petit tournevis dans le trou du levier).

– vous pouvez aussi faire le test suivant : sans rapport enclanché, saisissez les deux arbres de roues et tournez-les dans le même sens… L’arbre primaire ne devrait pas tourner, ou du moins là aussi vous devriez pouvoir le bloquer facilement à la main. De même faites le même test avec un rapport engagé, là l’arbre primaire va tourner rapidement sans qu’il soit possible de le bloquer.

Voilà donc là vous avez testé que toutes les vitesses passent, ainsi que rien ne croche… C’est bon signe !

Comme je vous disais je voulais faire un petit billet sur ce que j’ai compris de ce réglage mais j’ai toujours un problème sur ma boite donc prenez ces infos avec prudence, je ne sais pas si qqch dans la marche à suivre est faux, si jamais les cadors n’hésitez pas à me faire signe je modifierai le billet 😉 !

Remettre son compteur à zéro :-O !

Attention, je vous rappelle qu’il est strictement interdit de modifier le kilométrage de votre véhicule… Je vais vous présenter ici la marche à suivre pour remettre un compteur à 0km, enfin je vais plutôt vous montrer les différences par rapport à ce qui est à faire sur une 126, car Porco a fait un tuto du tonnerre de dieu, comme à chaque fois !

Remettre le compteur kilométrique à zéro par Porco

Le but n’est donc pas de faire mieux ou je ne sais quoi mais juste de montrer les étapes à suivre pour faire la même opération avec un compteur de Fiat 500.

Donc à la base j’ai trouvé sur internet un compteur avec 34126km au compteur…

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Pour accéder au rouleau qui montre le kilométrage, voici la marche à suivre :

1. Enlever la mousse isolante

2. Enlever la vis qui est en bas à droite de là où on branche le câble

3. Déplier les 3 ailettes qui retiennent le cadre chromé de la vitre du compteur. Ces 3 ailettes sont assez fragiles (les miennes ont cassé au 2è démontage à force de les plier et déplier, donc allez-y doucement…). Sur la première photo on les voit bien, elles sont à 2h, 6h et 10h, sur la 2è on voit comment on peut les déplier facilement avec un petit tournevis

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4. Voilà, le cadre chromé sort tout seul,

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5. et vous pouvez sans peine retirer la vitre, le sous-cadre noir et le cadre.

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6. Ensuite, pour retirer la plaque grise graduée qui fait le fond du compteur, il faut retirer l’aiguille du compteur, et les deux vis noires. Attention, pour retirer l’aiguille l’idéal est de le faire en la soulevant avec une pince fine et recourbée au bout, moi j’en avais pas alors j’ai tiré par en haut mais j’ai décollé l’aiguille de son support, et j’ai du ensuite la recoller. Donc si vous arrivez allez-y par dessous, ça vient tout seul…

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7. Voilà vous voyez maintenant le bloc compteur… Il vous reste à dévisser les deux petites vis qui le tiennent au compteur

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8. et là attention !!! Moi j’ai levé le tout tel quel mais en fait il y a deux parties dans ce bloc, reliées par une espèce de ressort, ou plutôt d’escargot formé par un fil très fin… Moi je l’ai un peu détendu car je savais pas qu’il y avait ce truc-là. Donc un conseil, une fois les vis enlevées, tournez en tenant le tout le compteur complet, puis laissez « descendre » le bloc composé de ses deux parties dans votre main. Bien entendu vous pouvez aussi désolidariser le ressort de la partie blanche mais après c’est coton à remettre… J’ai testé pour vous 🙁 !

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9. Donc maintenant vous avez accès au bloc avec le compteur, je vous renvoie à l’article de Porco qui a fait une super description de la marche à suivre (extraire le rouleau, remettre à zéro, …).

La seule chose que je rajouterai c’est que pour remettre le rouleau mis à 0 en place, si vous mettez les petits carrés noirs bien alignés vers le bas et que vous serrez fort avec les doigts des deux côtés du rouleau ça se remet en place tout seul sans bouger !

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Pour le remontage, pas de problèmes vous faites de même à l’inverse…

Et voilà le résultat avec 1km de test (j’ai fais tourner le compteur via ma perceuse 😉 )

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Descendre le moteur seul et sans outillage de pro…

Ah oui, je voulais aussi faire un petit billet sur la marche à suivre pour descendre le moteur de sa Fiat 500… Parce qu’on lit partout que c’est facile, que chacun peut le faire juste avec un cric, etc etc etc… Donc j’ai testé pour vous !

Je vous rappelle un peu la situation : devant chez moi je n’ai que de la pelouse pas tout à fait à plat, et je « bricole » dans une cabane de jardin qui est par rapport à cette pelouse juste au sommet d’un tout petit talus d’un petit mètre… La cabane bien entendu n’est pas assez grande pour y entrer l’arrière du véhicule, donc la seule solution c’est de réussir à enlever le moteur sur la pelouse !

Pour trouver un support plat, j’ai glissé entre les roues une grande planche qui faisait tout juste l’espace disponible entre la roue gauche et droite. C’est important de trouver une planche qui n’est pas trop petite car c’est sur celle-là que les chandelles vont venir s’appuyer (pour éviter qu’elle ne s’enfoncent dans la pelouse). Il est aussi possible de mettre une petite planche de chaque côté sous les chandelles et une autre sous le moteur pour le moment où on le retire.

Pour info, je suis pas équipé comme un pro, j’ai acheté un cric hydraulique 2t à 30€ au brico machin du coins… Juste veiller à ce qu’il soit monté sur roulettes (dont 2 qui tournent dans tous les sens). Voici le genre de cric que j’ai :

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Donc on pose le cric sur la planche, et on lève la voiture par le carter d’huile (prévoir une petite planche entre le cric et le carter). Pour l’opération j’ai remarqué qu’il ne faut pas hésiter à surélever l’arrière au max (en mettant par exemple plusieurs planches sous le cric au moment du levage) pour bénéficier ensuite d’un maximum de place sous la voiture pour les branchements / débranchements. Donc on lève la voiture, et une fois en faut on la pose sur les chandelles. Pour les chandelles idem achetées au brico machin, ce genre de truc :

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Voilà, tout est bien calé (ici que sur les chandelles, j’ai pas e cric en place)…

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Maintenant débranchez les divers câbles (démarreur, gaz / starter, fils électriques de votre alternateur / dynamo, etc…), ainsi que le câble d’embrayage sur lequel il faudra dévisser les 2 écrois de retenue.N’oubliez pas de désserrer le support de câble d’embrayage vers le nez de la boite. Débranchez aussi le câble de compteur km, ainsi que la commande de passage de vitesses. Vous pouvez aussi débrancher et démonter votre démarreur à ce moment-là !

Une fois que tout cela est fait, j’ai mis une bûche sous le nez de boite pour la retenir, et j’ai démonté le support de boite (en passant non plus par derrière la voiture mais par les côtés. Démontez également les tulipes (por atteindre les boulons qui sont derrière faites tourner la roue -> ne tirez pas le frein à main 😉 !!). Attention à ne pas perdre le petit ressort qui se trouve dans le bout de l’arbre de roue.

Voilà, tout est déconnecté. Reste donc à descendre le moteur… Replacez votre cric sur le carter d’huile, un peu sur l’arrière… Levez jusqu’à ce que le moteur remonte un peu dans le compartiment moteur, et une fois que c’est fait désserrez les 4 écrous de fixation de la traverse arrière (c’est la partie de carrosserie qui est derrière la pare-choc arrière). Lorsque vous enleverez le 4è écrou attention à tenir le moteur il va bouger … Tenez-le d’une main en équilibre sur le cric, et de l’autre dégagez la traverse arrière. Voilà, le moteur est désolidarisé de la voiture.

Descendez DOUCEMENT le moteur tout en le maintenant en équilibre (à cause le la bûche le nez va rester en l’air mais au moins ça sera plus facile à tenir en équilibre puisque seul le basculement gauche-droite est possible… ) et une fois tout en bas reculez-le en faisant rouler le cric vers l’arrière. C’est pour ce mouvement qu’il est important d’avoir une planche solide sous le cric 😉 !

Voilà, vous avez maintenant l’accès à votre moteur, à votre boite, y a pas eu de casse et il fallait pas forcément être équipé comme un garagiste…

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PS : si votre local s’y prête mieux, vous pouvez aussi

1. caler votre moteur en le surélevant légèrement (avec des briques par ex)

2. débrancher le tout

3. une fois tout débranché / déconnecté il vous suffira d’avancer votre voiture en la roulant…

Comme mon terrain est pas totalement plat ça se prêtait pas tellement mais sachez que pas mal de gens le font et ça marche bien.

PS2 : vous pouvez aussi remplacer le cric à roulettes par un transpalette si vous avec la place et le matos 😉 !

PS3 : Voici un très bon lien sur toutes les étapes d’un démontge de moteur de Fiat 500

Bien tester avant le remontage !

La partie que j’ai trouvé la plus pénible est sans conteste le montage / démontage des parties boite et moteur sur la voiture. On est couché par terre, sans cesse couché – debout, plein de saloperie qui te tombe sur le visage, dans les cheveux, dans les yeux… Enfin, autant essayer de minimiser le temps passé sous la voiture, on est bien mieux dans son petit atelier !

Donc avant de descendre le moteurpour le remplacer, essayez de tout bien tester ! Ca vous évitera de devoir tout redescendre et de tout remonter plusieurs fois, ce que j’ai eu à faire.

Pour tester le moteur, essayez de le démarrer avant de le monter. C’est facile, pas dangereux, et vite fait ! Essayez donc de démarrer le moteur, de régler le ralenti, de monter un peu dans les tours, enfin faites un peu le tour de ce que vous avez monté / touché, contrôlez que vous n’avez pas de fuite, une durite c’est bien plus aisé à changer dehors qu’une fois dans le compartiment moteur ! Après ces tests faites encore un petit check des écrous et boulons pour vérifier que vous en avez pas oublié (c’était le cas pour moi pour le bouchon de vidange que j’avais simplement vissé à la main !!!).

Pour la boite à vitesses, les contrôles suivants peuvent être effectués :

  • passage des vitesses : en s’armant d’un petit tournevis essayer de passer successivement chacune des vitesse de la boite !
  • différentiel : en tournant un arbre de roue dans un sens, l’autre arbre doit tourner dans le sens opposé sans crocher.
  • alignement de la couronne et du pignon : avec une vitesse enclenchée, essayez de faire tourner l’arbre de la boite (la partie qui va dans le moteur) à l’aide d’un vieux disque d’embrayage, sur plusieurs tours. Ca ne doit pas claquer, ni crocher, ça doit tourner vraiment à l’aise… C’est ce tet que je n’ai pas fait et qui m’a valu un démontage complet ! Vous pouvez aussi tourner les deux arbres de roues ensemble et en même temps, vitesse enclanchée (attention au sens de rotation des arbres…) en les saisissant par les tulipes, en contrôlant que l’arbre de la boite tourne bien. Si tout est OK ça doit tourner pas forcément tout seul, y aura de la résistance, mais ça doit tourner… Je suis pas Hulk et j’arrivais à faire tourner sans trop de problèmes sur ma boite de 500 !
  • profitez de bien mettre l’huile dans la boite (vous pouvez facilement la mettre de niveau lorsqu’elle est dehors), juste les 1.1l ou jusqu’au boulon de remplissage de la boite.

Voilà, une fois le tout bien testé vous ne devriez pas rencontrer de problèmes pour le remontage ! Courage, vous y êtes presque ! 😉

Démarrer un moteur hors de la voiture avant de le monter

Le moteur étant paré pour le remontage, il me semblait judicieux de tester la mise en route de ce dernier avant de le fixer dans le compartiment moteur de la voiture, et de me rendre finalement compte que faut tout redémonter parce que quelque chose a été monté faux…

Donc j’ai demandé sur le forum de Club Fiat 500 et voici le montage qu’il faut effectuer pour démarrer votre moteur :

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Dans la pratique, les points auxquels il faut faire gaffe sont :

  • utiliser des câbles de pontage de batterie pour raccorder la batterie à l’allumeur car il tire un monstre paquet de jus. Avec un trop petit câble ça va cramer
  • vous pouvez bien entendu remplacer la bobine double par une bobine simple. Dans ce cas-là, vous devrez équiper votre allumeur d’un doigt d’allumage, d’une tête de delco, et relier la bobine à la tête de delco par un fil HT et ensuite relier les 2 bougies à la tête de delco… Les deux solutions sont très facilement interchangeables, c’est ce que j’ai fais quand ma bobine a cramé…
  • Si vous avez un démarreur style « 126bis » c’est à dire à démarrage électrique et non mécanique (une impulsion électrique le met en route à la place du câble qui recule la tirette, vous remarquerez de suite si vous avez deux cylindres un gros et un plus petit dans le bloc démarreur c’est un de « 126bis »), le plus simple est de faire un petit bout de câble avec un interrupteur au milieu qui relira le + de la batterie et la petite cosse en haut du plus petit des cylindre du démarreur. Le câble de pontage faudra le connecter à la tige filetée qui est le plus à l’extérieur du démarreur. Et alors dès que vous mettrez l’interrupteur sur ON ben c’est parti… Oubliez pas dans l’excitation de le remettre sur OFF dès que le moteur se met à tourner !
  • Pour la masse, vu que vous aurez tout assemblé, il suffit de trouver un bon emplacement pour connecter votre câble de pontage venant de la batterie sur le bloc moteur, et tous les organes en disposeront car ils sont en contact. Sur le schéma c’est l’illustration théorique…

Vous pouvez vérifier que vous avez bien une étincelle avant de lancer le démarreur en procédant comme suit (sur bobine simple) : vous branchez le 12v et le cab le de l’allumeur sur la bobine comme d’hab, mais ensuite vous branchez une bougie directement au câble qui part normallement à la tête de delco (le câble HT). Vous posez le cul de votre bougie sur la culasse ou une bonne masse et avec un petit outil isolé vous ouvrez et fermez le rupteur… Vous devriez avoir une étincelle ! Si c’est pas le cas, soit votre batterie est morte, soit votre boine est HS, soit le rupteur est poutze ! Une fois que vous avez de l’étincelle rebranchez le tout, calez l’allumage selon la technique habituelle et c’est tout !

Voilà il ne vous reste plus qu’à plonger une durite reliée à votre pompe à essence dans un petit réservoir d’essence (pas besoin de le mettre plus haut ou je ne sais quoi, la pompe à essence est suffisemment puissante pour faire monter le jus dans le tube) et vous pouvez essayer de démarrer le moteur…
Attention ça fume sec, ça pétarade, et ça danse tout seul 😉 !

Galère au premier remontage !

Bon alors voilà, la boite était prête (…), le moteur aussi… Donc je me lance ! Je descend le moteur, la boite (seul c’était un peu le folklore…), je remonte la boite de 126, et le moteur de 126, je règle le levier de vitesses et c’est parti pour un essai (à lire comme ça on dirait que c’est fait un 5 minutes mais pour moi c’était 5 à 6 bonnes heures de galère…).

Donc après maints essais et le changement de deux condos (!!!) la voiture démarre, les vitesses passent, l’embrayage est ok, donc j’éteins tout, je descend des chandelles et je rallume le moteur. C’est parti pour une petite marche arrière, et bon ça recule mais il me semble que les freins sont tirés…

Je descend contrôler mais non les freins sont pas tirés, ni le frein à main, c’est bien les arbres de roues et donc la boite à vitesse qui croche. ça roule mais ça croche… Je fais quelques mètres d’essai mais non pas la peine d’essayer de rouler comme ça ! Si seulement j’avais bien contrôlé avant ! Aie aie aie donc va falloir démonter pour tout remettre d’aplomb ! Pas envie de tout casser en étant têtu !!!!

Donc c’est reparti, alors que je croyais que j’avais fini !!!!! Démontage de la boite de 126, du moteur de 126, et c’est parti pour essayer de voir ce qui joue pas dans cette boite.

Les symptômes sont les suivants : le différentiel fonctionne très bien (voiture sur les chandelles ou boite démontée, en tournant une roue l’autre roue tourne dans le sens inverse), par contre l’arbre principal (la tige qui s’enfonce dans le moteur) elle ne tourne qu’avec grand peine, et surtout des craquements se font entendre… C’est bien à cause de cela que j’avais l’impression que les freins étaient toujours tirés, ça crochait à ce niveau-là !

Après avoir tout démonté et essayé de remonter plusieurs fois je remarque que ça ne change rien, ça croche toujours. Alors c’est décidé, je monta ma boite de 500 avec la cloche de 126 et je remonte le tout sur la voiture… Et là, tout est OK ! Là, je vous promet que j’ai tout testé dans tous les sens avant de remonter !!!

Concernant le problème de ma boite je ferai un billet spécifique là-dessus prochainement quand j’aurais résolu tout ça grace à mes consultants spéciaux Fiat500 (Mitch et consors 😉 !!)

Premiers réglages et remises en état

Voilà, ce soir j’ai effectué les premières retouches à mon moteur. Comme dimanche c’était le grand remontage, j’ai roulé quelques km et là j’ai fais un peu le tour de ce que je pouvais régler ou resserrer.

Donc en premier j’ai réglé le carbu car mon ralenti ne tenait pas au feu. Et je vous jure que c’est dur dur de freiner ET de mettre les gaz pour pas caler en même temps 😉 ! Donc en jouant sur la vis de richesse et sur la vis d’ouverture du papillon j’ai réussi à faire qu’il tienne ! Je testerai ça demain en ville !

Ensuite, j’ai resserré les colliers de maintien de mes durites d’essence, celle qui amène l’essence de la pompe au carbu était mal serrée et l’essence coulait un peu sous pression lorsque les gaz étaient à fond. Trois petits tours de tournevis et le tour est joué.

Ensuite le plus gros : je perdais pas mal d’huile ! En fait le joint de carter d’huile était défectueux, mais il me semblait que je perdait malgré tout plus d’huile que ce qui pouvait sortir par mon joint pourri ! Et quelle surprise en dévissant le bouchon de vidange : il n’était pas serré, je l’avais mis en place à la main, mais j’avais oublié de le serrer ! Comme il s’agit d’un écrou conique ben ça a pas non plus vidé l’huile mais ça tombait goutte à goutte, lentement mais surement. Donc j’ai dévissé les 15 boulons qui tiennent le carter d’huile, viré le vieux joint et je l’ai remplacé par un nouveau tout beau tout neuf. Attention à pas trop serrer les vis, c’est comme ça que j’avais briqué le premier joint (j’avais vissé avec ma visseuse et j’avais oublié de diminuer la résistance de serrage :-S …). 2 litres et demi d’huile et tout est OK !

Ensuite ça a été au tour du cache culbuteurs : desserrage, contrôle que tout soit bien lubrifié dedans, remontage du cache culbu… Pas de soucis de ce côté là. Je contrôlerai le réglage des culbuteurs à l’occasion !

Finalement j’ai mis en place la plaque de protection du volant moteur et de l’embrayage et la plaque de protection thermique de l’allumeur que j’avais pas montés, comme ça tout est impec !

Voilà maintenant c’est parti pour quelques jours de tests !

Premier petit tour avec un moteur de 650cc :-) !

Bon alors après pas mal de péripéties arrivées ce WE, voilà j’ai ma fiat qui est équipée de son nouveau moteur de 650cc. La boîte pour l’instant est la boite d’origine de la Fiat 500, pas synchronisée et avec les rapports courts, mais le moteur c’est bien le nouveau…

Voici une petite vidéo du moteur qui tourne dans la voiture :

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Je ferai un billet exprès pour comparer les performances etc.. mais d’avance je peux vous dire que sur mon trajet durant lequel je ne passais jamais la 3è, ben là j’ai jamais eu à passer la 2è ! Enfin si une fois dans une épingle qui montait sec ! Don c’est bien vrai que c’est de la balle !!!

Retirer un goujon cassé

Bon, ben en remontant le carter du nez de ma boite à vitesses j’ai à nouveau cassé un boulon dans son filteage ! En fait, le boulon était certainement pas de bonne qualité parce qu’il a lâché alors que j’avais moins d’un kg de pression de serrage… Bizarre bizarre ! Mais bon, cette fois j’ai réussi à l’extraire moi-même parce qu’il n’était pas trop serré ni collé comme c’était le cas avec les goujons que j’avais cassé dans la culasse.
Donc pour retirer le goujon j’ai utilisé mon Dremel monté avec la petite lame « scie à métaux » et j’ai fait une encoche sur le haut du goujon cassé en prenant garde d’être le mieux centré possible par rapport au goujon et aligné par rapport au carter afin de minimiser le risque de fuite dû à cette encoche (car ça « dépasse » un peu sur le carter) :

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Ensuite il faut veiller à trouver le tournevis le mieux adapté à la tailel du goujon et à l’épaisseur de l’encoche. Histoire de pas la foirer et de devoir faire une nouvelle encoche plus profonde qui marquera encore plus le carter !

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Hop quelques tours, ça sort !

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Et voilà le bout de l’écrou qui était dans le carter :

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Ensuite, j’ai mis du joint silicone pour colmater les deux petites encoches qui ont débordé sur le carter, du loctite pour bloquer le boulon et le tour est joué !

Une fois encore je ne pense pas que cette technique soit envisageable si le goujon a cassé parce qu’il était « collé » dans le carter. Là le boulon a cassé au serrage alors qu’il n’y avait pas de serrage fort, donc relativement « peu » de difficulté à tourner dehors une fois l’encoche réalisée…

A vos Dremels 😉 !