Traductions techniques

Bien souvent j’ai eu à chercher des pièces ou des parties mécaniques sur le net (ebay, …) et bon parfois je connaissais le mot en français mais rarement dans les autres langues. Et pour les recherches ça aide pas mal de pouvoir rechercher dans plusieurs langues (spécialement pour eBay).

Voici donc deux liens de sites proposant des traductions techniques :

Français – Anglais :

http://the.burgund.chez-alice.fr/trad_cadre.htm

Français – Anglais – Allemand – Italien :

http://pboursin.club.fr/bonus/dico.htm

Bonnes recherches 😉 !

Da Garlenda à Crans-Montana

Voici une petite vidéo de l’un des membre du comité du rassemblement de l’amicale valaisanne de la 500 des Alpes, tournée lors de son voyage à Garlenda en 2007.

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Je vous rappelle que le 1 et 2 septembre cette amicale organise un rassemblement international de Fiat 500, n’hésitez donc pas à réserver le WE si une petite visite à la montagne vous tente…

Lien vers le site de la 500 des Alpes


Premiers réglages et remises en état

Voilà, ce soir j’ai effectué les premières retouches à mon moteur. Comme dimanche c’était le grand remontage, j’ai roulé quelques km et là j’ai fais un peu le tour de ce que je pouvais régler ou resserrer.

Donc en premier j’ai réglé le carbu car mon ralenti ne tenait pas au feu. Et je vous jure que c’est dur dur de freiner ET de mettre les gaz pour pas caler en même temps 😉 ! Donc en jouant sur la vis de richesse et sur la vis d’ouverture du papillon j’ai réussi à faire qu’il tienne ! Je testerai ça demain en ville !

Ensuite, j’ai resserré les colliers de maintien de mes durites d’essence, celle qui amène l’essence de la pompe au carbu était mal serrée et l’essence coulait un peu sous pression lorsque les gaz étaient à fond. Trois petits tours de tournevis et le tour est joué.

Ensuite le plus gros : je perdais pas mal d’huile ! En fait le joint de carter d’huile était défectueux, mais il me semblait que je perdait malgré tout plus d’huile que ce qui pouvait sortir par mon joint pourri ! Et quelle surprise en dévissant le bouchon de vidange : il n’était pas serré, je l’avais mis en place à la main, mais j’avais oublié de le serrer ! Comme il s’agit d’un écrou conique ben ça a pas non plus vidé l’huile mais ça tombait goutte à goutte, lentement mais surement. Donc j’ai dévissé les 15 boulons qui tiennent le carter d’huile, viré le vieux joint et je l’ai remplacé par un nouveau tout beau tout neuf. Attention à pas trop serrer les vis, c’est comme ça que j’avais briqué le premier joint (j’avais vissé avec ma visseuse et j’avais oublié de diminuer la résistance de serrage :-S …). 2 litres et demi d’huile et tout est OK !

Ensuite ça a été au tour du cache culbuteurs : desserrage, contrôle que tout soit bien lubrifié dedans, remontage du cache culbu… Pas de soucis de ce côté là. Je contrôlerai le réglage des culbuteurs à l’occasion !

Finalement j’ai mis en place la plaque de protection du volant moteur et de l’embrayage et la plaque de protection thermique de l’allumeur que j’avais pas montés, comme ça tout est impec !

Voilà maintenant c’est parti pour quelques jours de tests !

Premier petit tour avec un moteur de 650cc :-) !

Bon alors après pas mal de péripéties arrivées ce WE, voilà j’ai ma fiat qui est équipée de son nouveau moteur de 650cc. La boîte pour l’instant est la boite d’origine de la Fiat 500, pas synchronisée et avec les rapports courts, mais le moteur c’est bien le nouveau…

Voici une petite vidéo du moteur qui tourne dans la voiture :

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Je ferai un billet exprès pour comparer les performances etc.. mais d’avance je peux vous dire que sur mon trajet durant lequel je ne passais jamais la 3è, ben là j’ai jamais eu à passer la 2è ! Enfin si une fois dans une épingle qui montait sec ! Don c’est bien vrai que c’est de la balle !!!

Retirer un goujon cassé

Bon, ben en remontant le carter du nez de ma boite à vitesses j’ai à nouveau cassé un boulon dans son filteage ! En fait, le boulon était certainement pas de bonne qualité parce qu’il a lâché alors que j’avais moins d’un kg de pression de serrage… Bizarre bizarre ! Mais bon, cette fois j’ai réussi à l’extraire moi-même parce qu’il n’était pas trop serré ni collé comme c’était le cas avec les goujons que j’avais cassé dans la culasse.
Donc pour retirer le goujon j’ai utilisé mon Dremel monté avec la petite lame « scie à métaux » et j’ai fait une encoche sur le haut du goujon cassé en prenant garde d’être le mieux centré possible par rapport au goujon et aligné par rapport au carter afin de minimiser le risque de fuite dû à cette encoche (car ça « dépasse » un peu sur le carter) :

P1060130.JPG

Ensuite il faut veiller à trouver le tournevis le mieux adapté à la tailel du goujon et à l’épaisseur de l’encoche. Histoire de pas la foirer et de devoir faire une nouvelle encoche plus profonde qui marquera encore plus le carter !

P1060134.JPG

Hop quelques tours, ça sort !

P1060135.JPG

Et voilà le bout de l’écrou qui était dans le carter :

P1060136.JPG

Ensuite, j’ai mis du joint silicone pour colmater les deux petites encoches qui ont débordé sur le carter, du loctite pour bloquer le boulon et le tour est joué !

Une fois encore je ne pense pas que cette technique soit envisageable si le goujon a cassé parce qu’il était « collé » dans le carter. Là le boulon a cassé au serrage alors qu’il n’y avait pas de serrage fort, donc relativement « peu » de difficulté à tourner dehors une fois l’encoche réalisée…

A vos Dremels 😉 !

Petites comparaisons…

Voilà le moteur est terminé, et comme on ‘a vu précédemment il tourne !

Comme le temps ne se prête pas vraiment au changement de moteur dans la Fiat je peux prendre quelques minutes pour essayer de voir le boulot qui a été fait et me taper virilement sur l’épaule en me disant « joli boulot mon bonhomme ! » …

Pour info, le nettoyage des différentes pièces a été fait au pinceau et diluant (pour le cambouis), puis à la brosse métallique (souple et dure et de différente forme selon la partie à traiter) que l’on fixe sur la perceuse…

Voici donc une série d’ « avant – après » qui se passent de commentaires :

La boite à vitesses :

Avant :

boite1a.JPG

Après :

boite1b.JPG

Lé démarreur :

Avant :

demarreur1a.JPG

Après :

demarreur1b.JPG

Les soupapes avant et après :

soupapes2.JPG

La culasse :

Avant :

culasse1a.JPG

Après :

culasse1b.JPG

Le bloc moteur :

Avant :

moteur3a.JPG

Après :

moteur3b.JPG

Le moteur sans les tôles de ventilation :

Avant :

moteur1a.JPG

Après :

moteur1b.JPG

L’intérieur du moteur :

Avant :

moteur2a.JPG

Après :

moteur2b.JPG

Les pistons :

Avant :

piston1a.JPG

Après :

piston1b.JPG

Et au final le moteur monté :

Avant :

zmoteur1a.JPG

Et après :

zmoteur1b.JPG

Premier démarrage

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J’ai mis le feu à la cabane !

Hier grosse frayeur en tentant d’allumer mon moteur ! J’ai mis le feu à la cabane de jardin qui me sert d’atelier… Bon pas le grand incendie mais juste assez pour que ça foutte un peu la frousse…

En fait je partage cette « extraordinaire » expérience non pas pour le sensationnel mais surtout pour sensibiliser les gens aux conséquences de tests qu’on fait en remettant un moteur en marche. A refaire je pense que je remettrais le feu tout pareil tant j’avais l’impression de pas avoir fait d’imprudence…

Voici comment ça s’est passé :

j’étais en train de tenter de remettre mon moteur en route, moteur posé sur l’établi, avec un jerrycan d’essence posé à côté du moulin, duquel sortait une durite qui file droit sur la pompe à essence. Le moteur état monté sans les collecteurs ni le pot, et les quelques premiers essais s’étaient avérés décevants, le moteur ne démarrait pas ! Et pour cause j’avais mon allumage foireux mais là je ne le savais pas encore. Les symptômes c’est des flammes bleues qui sortent des échappements avec le starter à fond et rien sinon.

J’ai donc décidé de contrôler ma pompe à essence : je déconnecte l’arrivée d’essence du carbu, et je lance le démarreur. Bon faut bien immaginer la scène : moteur sur l’établi, avec la grosse cosse + qui vient de la batterie branchée sur le démarreur, et le – je le tiens à la main pour faire contact avec une masse pour lancer le starter. Donc je tiens ma durite dans la main gauche, et le câble de – dans la main droite, je touche la masse, tout se met en branle, et là tout va super vite : quelques jets d’essence sortent de la pompe, puis une flamme sort de l’échappement… et tout se met à brûler ! J’essaie de taper un peu ça et là mais assez rapidement les parties aspergées de l’essence qui a giclé prennent, et aussi le tissus qui recouvre mon établi. Rien à faire… J’essaie avec une couverture mais comme j’ai le moteur sur l’établi difficile de rendre cela hermétique, ça continue à cramer. Bon je fini par empoigner mon extincteur, et 3 coups de giclette de poudre plus tard tout est éteint, plus de feu ! Par contre, de la poudre partout partout et une belle frousse !

Mes erreurs ont été de ne pa savoir des branchements pour démarrer qui me laissent autonome (ce que j’ai fait ensuite avec le montage d’un interrupteur ON / OFF), de ne pas avoir débranché le faisceau (pour éviter toute étincelle et donc toute flamme sortant des échappements) et d’avoir mis un tissu sur l’établi. Car les seuls dégats sont ce tissu et les parties qui ont été arrosées d’essence et qui ont pris.

J’avais la chance d’avoir un extincteur à proximité, et c’est vraiment indispensable ! C’est si vite arrivé et quand j’ai vu l’efficacité d’un extincteur comparé à la couverture ou aux mains que faut pas hésiter à en mettre un dans le coin de l’atelier ! Je pense même que mes véhicules vont y avoir tous droit, vous savez les petits extincteurs faits exprès pour les autos, ça peut vraiment sauver ta caisse !

Alors faites gaffe quand vous faites vos tests de moteur, s’il y a de l’essence et une étincelle ça va vite !!! 🙁 !

C’est bon j’ai un thermostat…

Suite à ce billet, j’ai démonté le thermostat de mon moteur de 500 pour le mettre sur le cache de mon moteur de 650cc.

Si vous avez à le faire, je vous conseille de ne démonter que le thermostat et pas tout le cache dans lequel il se trouve, parce qu’après avoir charogné une bonne demie-heure ben j’ai pas réussi à le démonter avec le moteur en place dans la voiture. Je pense que j’avais pas vu toutes les vis de fixation et donc pas moyen de le retirer. J’ai donc remis chaque boulon à sa place, resserré le tout et j’ai simplement enlevé la goupille qui tenait la tige qui relie le thermostat au clapet, dévissé la plaquette ovale de fixation du thermostat (les deux petits écrous au dessus du cache) et le thermostat était dehors. J’ai ensuite dévissé le gros écrou qui tient le thermostat, et à la place pour pas laisser un trou j’ai monté un autre boulon / écrou.

Ensuite plus qu’à monter tout ça sur le nouveau cache tout beau tout repeint et le tour est joué ! J’ai m’eme poussé le vice à gicler un petit coup de noir sur l’écrou pour avoir un tout joli cache au final !

Me voilà donc avec un cache de 650cc tout complet avec son thermostat, et mon moteur de 500 avec le clapet ouvert en permanence !

thermostat.jpg

Monter une boite de 126 sur une Fiat500

Pour les personnes qui ont monté un moteur de 126 dans leur 500, la question s’est certainement posée : est-ce que je monte la boite aussi ou non ? En effet, bien souvent on récupère une mécanique complète (le moteur de la boite) voire la voiture complète qui servira de donneuse d’organes… Donc pour le moulin on est d’accord, pour la boite ça fait pas l’unanimité… Certans préfèrent garder la boite de 500, d’autres ne jurent plus que par celle de 126.

Les différences principales entre ces deux boites sont les suivantes :

– la boite de 126 est synchronisée pour les rapports 2, 3 et 4, c’est à dire que pour ces vitesses plus besoin de faire de double débrayage, ça passe sans craquer. Y a même madame qui pourra s’y mettre 🙂 !

– la boite de 126 a des rapports un peu plus longs, c’est un peu comme quand vous faisiez du vélo, là les rapports permettent d’aller un peu plus vite au plat mais auront un peu moins de punch en montée.

Je n’ai pas encore pu tester les différences donc je ne peux pas vous dire ce que j’ai préféré mais je le ferai dès que les tests auront été faits !

Côté technique, il y a des choses à savoir pour préparer le montage de la boite :

La cloche d’embrayage va de paire avec le moteur, j’entends par là qu’un moteur de 500 ne se monte qu’avec une cloche de 500 et qu’un moteur de 126 qu’avec une boite de 126. La position du démarreur (qui est fixé sur cette cloche) n’est pas la même entre les deux modèles. C’est important parce que si vous achetez un moteur de 126 pour monter sur votre 500 et que vous n’avez pas la cloche de 126 qui va avec ben vous êtes chocolat, pas possible de monter la boite de 500 avec le moteur de 126 sans la cloche de 126 !!! Une fois que vous avez la cloche de 126, vous pourrez choisir de monter la boite de 500 ou la boite de 126, chacune s’adaptant sans problème à chaque cloche.

A part cette différence, les arbres de roues sont différents entre une 126 et une 500. Les arbres de 500 sont plus courts et plus fins que ceux de 126, ce qui implique que si vous voulez monter une boite de 126 sur une 500 (quelque soit le moteur qui y est installé), vous devrez changer les arbres de roues pour des arbres « renforcés » de 500. Ils ont la longeur des arbres de 500 mas l’épaisseur de ceux de 126. Donc du solide. Par contre si vous décidez de garder votre boite de 500 sur une 500 (même si elle est montée avec un moteur de 126 et donc que vous avec monté aussi la cloche de 126), vous pourrez grder vos arbres, pas de soucis !

Quand vous achèterez les pièces nécessaires à la transformation de votre boite de 126 pour une 500, n’hésitez pas de commander le kit complet (arbres + soufflets + bibax etc…) pour env. 70€ comme ça vous serez sûrs que tout est bien ajusté !

Donc en résumé, vous faites votre choix de boite, et ensuite :

– si vous optez pour la boite de 500 vous n’avez que la cloche d’embrayage à adapter, et c’est parti. Je pense même que la cloche se démonte sans avoir à sortir la boite de la caisse… Je n’ai pas testé donc je n’en sais encore rien mais ça semble jouable (il suffit d’enlever les 2 clips, la butée et les 6 gros écrous qui tiennent la cloche + 2 ou 3 des écrous de l’arbre)

– si vous optez pour la boite de 126 vous devrez changer les arbres de roues (y aura un post là desus), remonter la boite et c’est parti…

Comme je disais je vous tiendrai au jus des différents tests de boite une fois que j’aurai monté les deux…

J’ai pas de thermostat !

En remontant mes caches, j’ai remarqué que je n’avais pas de thermostat sur mon moteur. En cherchant un peu j’ai trouvé que ce thermostat est juste un ressort qui sous l’effet de la chaleur ouvre ou ferme une trappe qui permet au moteur d’avoir de l’air frais ou de l’air chaud (recyclé du moteur) en fonction de sa température.

Sans hermostat, la position du clapet est « ouverte », c’est à dire que le moteur peut dans des conditions où il fait froid, mettre un peu plus de temps à chauffer que si la trappe était fermée, mais sinon aucune contre indication à ne pas le monter. Cette trappe permet également d’avoir plus rapidement de l’air chaud pour l’habitacle (chauffage).

Comme je ne roule pas l’hiver, c’est donc pas si grave de pas avoir de thermosat ! Aucune contre-indication à rouler l’été sans (la trappe restant constemment ouverte le moteur recoit en permanence le max d’air frais)…

Pour la forme je rgarderai quand même sur le moteur de 500 si j’ai ce thermostat. Comme c’est le même sur les 500 et 126 si je l’ai je le monterai !

Attention à l’ordre de remontage et aux joints !

Alors j’en ai fait l’expérience, mieux vaut savoir exactement avant le remontage dans quel ordre remonter les pièces, afin d’éviter de devoir rémonter à nouveau pour refaire correctement.

J’ai déjà eu le cas deux fois avec ma culasse, et une fois avec mon bloc alternateur.

Voici le premier cas pour ma culasse :

P1040900.JPG

Y a rien qui vous semble bizarre sur cette photo ? Eh ben si vous regardez bien, les poussoirs sont toujours disposés bien en ordre avec les pièces de la distribution… alors que la culasse, les tubes et le carter de distrib sont déjà bien en place scellés… Donc poiur les mettre en place, il m’a fallu choisir : déculasser ou enlever tout le carter de distribution et retirer l’arbre à came ! J’ai opté pour la culasse, tout démonté, mis les poussoirs en place, et tout remonté !

Deuxième cas : en demandan conseil sur le forum Rhone-Alpes (http://www.clubfiat500.com) on m’a conseillé de mettre de la pâte à joints sur les joints des tubes des tiges de poussoirs, et de remettre un joint de culasse neuf à chaque fois qu’on déculasse et reculasse. résultat des courses : je vais devoir redémonter la culasse, changer le joint de culasse par un neuf, mettre de la pâte à joints sur les pieds et têtes des tubes, et remonter…

Finallement, hier j’ai instllé le bloc alternateur. Je l’ai fixé avec les 4 boulons au bloc moteur… Les boulons là ce sont pas les plus faciles à monter, surtout ceux d’en haut… Ben j’ai été quitte pour les démonter quand j’ai voulu installer le cache en forme d’escargot qui a le ventilo dedans… L’ordre de remontage c’est de fixer le bloc alternateur sur le cache, puis de monter le tout ensemble sur le moteur… Une fois encore, j’ai été bon pour démonter ce qui m’avait pris du temps à monter quelques minutes avant… :-S !!

Donc à garder en tête :

  • on met pas de pâte à joints sur le joint de culasse
  • on met les poussoirs AVANT les tubes
  • on met de la pâte à joints sur les tubes (on renforce les joints caoutchouc avec pour garantir l’étanchéité, chez moi c’est certainement de là que ça coulait et qui a rendu le moteur si crade)
  • on change le joint de culasse à chaque fois qu’on déculasse (le joint a une partie en métal ui se forme avec le serrage)
  • on monte le groupe alternateur sur le cache qui a le ventilo avant de monter le tout sur le bloc moteur

Une petite astuce pour un remontage plus facile

Bon alors comme j’avais aucune expérerience avec les moteurs et que j’ai désossé complètement de A à Z le moteur de 650cc, j’ai testé plusieurs « manières » de faire pour le démontage, enfin, dans le démontage en vue du remontage j’entend… Parce que dévisser et tout mettre dans une boite c’est bien vite fait, mais savoir remonter le tout ensuite c’est coton ! J’ai trouvé un moyen assez facile de retrouver à chaque fois le bon écrou / le bon boulon au remontage !

Il suffit, au fur et à mesure qu’on enlève les pièces, de sortir les écrous et boulons, et de les remettre en place sur la pièce une fois enlevée. Bon c’est certainement une combine que tout le monde connaît et que tout le monde fait mais j’avais commencé à démonter les caches en tôle sans le faire et donc rien que pour cette partie de tôlerie je me retrouve avec une boîte pleine d’écrous de 8, de 6, et 10, de rondelles, etc… et va falloir trouver où il faut remonter chaque écrou et boulon ! Pour le reste du moteur par ocntre, j’ai à chaque fois remis en place et ça aide vraiment !

Bon, c’est vrai qu’on perd un peu de temps, car on doit tout remettre en place, et bien souvent enlever pour nettoyer puis remettre le tout en place, alors faut de la patience. En contrepartie, on est sûr de tout remettre à sa bonne place, et pas de visserie perdue !

Voici par exemple une photo de mon volant moteur avec les boulons de fixation du mécanisme d’embrayage remis en place :

DSC_10005.JPG

Pour remonter mon mécanisme il suffira alors d’enlever les écrous / rondelles, de poser le mécanisme et de les remettre en place !

Un autre exemple avec une vue du dessous du bloc moteur où les 15 écrous qui tiennent le carter d’hule en place ont été remises dans leur trou pour ne pas les perdre :

P1040885.JPG

Ca paraîtra évident à certains mais comme c’est nouveau pour moi toutes ces combines je e met sur le blog, des fois que ça servirait à d’autres…

Mon petit atelier

J’avais pris une photo de mon atelier mais j’ai oublié de la poster…

Voici donc l’endroit où je passe la plus grande partie de mon temps libre ces derniers jours… Une cabane de jardin de 2.30m x 2.30m transformée en atelier ! Deux tables, des tablars, l’éclairage, l’électricité… et un vieux PC relié à internet pour que je puisse trouver les réponses aux questions qui tomben0t au cours du démontage ! Bien entendu, le clavier et la souris ont été comptabilisés comme « équipement de consommation » et d’ailleurs avec le cambouis difficile de reconnaitre les lettres ;-).

 

Côté équipement, du standard : une bonne boite de clés à cliquets, des clés plates et à pipe, un marteau, des tournevis, des pinces, un compresseur (avec un débouloneur, très important ça !!!), un chargeur de batterie, une vieille baignoire de bébé (pour l’électrolyse), une perceuse avec des embouts « brosse métallique » pour le nettoyage… Enfin, du standard !

 

l’atelier

 

PS : bon j’avoue, pour la photo j’avais bien rangé… je jure pas que chaque fois que je le quitte l’atelier est dans cet état mais chuuuuttttttt…. 🙂 !!

Voyage en Italie !

1er juillet 2007, c’est dimanche, il fait beau… La journée idéale pour une petite ballade en Italie. Depuis chez moi, en moins d’une heure on est à la frontière, allé comptons large, en 2 heures, pause café incluse on est en train de boire un Frizzante au bord du Lac Maggiore.

Départ donc avec Madame, le coffre du Chrysler Voyager vide, le GPS allumé, les fenêtres ouvertes sur un petit air de vacances.

Après avoir pris un repas aux saveurs méditerranéennes, direction la casse de Cannobio, où j’avais rendez-vous pour aller prendre un moteur et une boite de Fiat 126.

Je vous passe les péripéties du trajet, le GPS ne m’indiquant plus les directions à suivre, au final on y arrive quand même.

Petits contrôles de base (toutes les pièces y sont ? Est-ce que le moteur tourne à la main ? etc etc…..) et hop, on charge tout ça dans la voiture.

Prix pour le moteur et la boite : 250€ à l’italienne… j’entends par là que bon le prix c’était 200€ mais à ce prix-là un ami de l’ami du cousin serait prêt à l’acheter bla bla bla… Donc bon j’ai fais le voyage et je suis un peu à la bourre, j’allonge 50€ de plus ! Cela reste malgré tout un prix correct par rapport à ce que l’on trouve en CH (en fait on en trouve pas des moteurs de 126) et surtout c’est pas trop loin de chez moi. Donc hop, on paie, on se serre la main, et c’est parti pour rentrer à la casa.

Pas de problèmes à la douane, ni sur le retour, et nous revoilà chez nous.

Je décharge le moteur et la boîte…

Il est assez sale mais semble en (très) bon état. Avant de commencer à le démonter je vais essayer de le mettre en route, voir si certaines parties mécaniques sont à changer ou non, puis suite à ça on va tout démonter les caches, faire les réglages de base etc… puis enfin monter le moteur sur ma 500.

Pour l’instant on touchera pas à la boite, sauf pour contrôler l’état des pignons mais je ne prévois pas de la monter pour l’instant sur ma 500 (comme j’habite en montagne les rapports courts ça me dit bien !)

En tous les cas je me réjouis de commencer à bricoler un peu là-dessus !

Le contrôle technique..

Il y a quelques semaines, j’ai reçu du « Service Cantonal des Automobiles » une convocation pour ce que nous appelons ici l’expertise, comprenez le contrôle technique.

Ni une ni deux, j’en profite pour faire la demande au service des autos de me faire directement passer en véhicule vétéran, c’est à dire

  • véhicule de plus de 35 ans
  • uniquement pièces d’origine (même la couleur !)
  • état impeccable
  • moins de 3’000 km par année

Avec cela, on ne passe le contrôle technique que chaque 6 ans.

Une fois cette formalité effectuée, hop, on file chez le garagiste pour qu’il fasse un lavage du chassis, et direction Sion pour passer l’expertise.

Une fois là-bas, on entre dans la halle de contrôle : un mécano dans la fosse fais les signes pour avancer, un peu à gauche, un peu à gauche, et tout d’un coup… la roue droite monte sur le bord de la fosse !!! Je sais pas ce qu’il faisait, il a pas bien vu, il m’envoyait tout droit dans la fosse !!! Bon, une fois la grosse frousse passée, on recommence, ça passe juste mais ça passe… Ils passent au petit marteau tout le dessous de la caisse (elle est goudronnée donc ils ne voient pas la rouille éventuelle), contrôle la direction, l’état mécanique, les pneus, puis direction du test des freins, de la hauteur des phares puis les amortisseurs.Résultat :

  • phares réglés trop haut
  • pneus arrière craquelés à changer

Sinon tout bon.

Pas eu besoin de représenter le véhicule, juste d’effectuer les modifications signalées et d’aller faire signer un garage agréé, et voilà que 3 jours plus tard je recevais ma carte grise valable pour les 6 prochaines années !

Youhouhouhhhhou …

Etat des lieux (mécanique)…

Passons à la mécanique.

Bon je vous avertis de suite, mon truc c’est plutôt les ordinateurs que la mécanique, alors je vous demande de l’indulgence quant aux termes que je vais utiliser et à la manière dont je vais essayer de parler de la mécanique ! Bon je my jette !

Donc j’ai actuellement un moteur de Fiat500F traditionnel, qui tourne comme une horloge grâce à mon mécano personnel, Antonio (un vrai mécano de Domodossola en Italie qui travaille près de chez moi). Cet hiver, il a sorti le moteur, effectué les vidanges (boîte et moteur), graissages, changements des joints, réfection complète du carbu, réglage de l’écartement des culbuteurs (là je frime j’y comprend plus loud hé hé hé) etc etc etc… Il démarre au quart de tour, vraiment tout bon de ce côté-là.

Voici une photo (je sais le filtre à essence devrait être avant la pompe 🙂 )

P1040400.JPG

Pour la boîte je n’y connais pas grand chose, mais je sais juste que les rapports passent facilement, que la première ne « lâche pas », et qu’avec un bon double débrayage fait dans les règles de l’art rien ne craque. Je dirais donc que tout est impec de ce côté là aussi.

La seule modificatio que j’ai apporté c’est que j’ai changé le pot d’échappement pour un pôt « sport » (enfin c’est ce que disait l’annonce 😉 ). Je ferai un billet sur le changement de pot plus en détail mais dans l’ensemble on peut dire que le bruit est sympa (un peu plus rond et rauque au ralenti) mais bon ça change pas non plus les perfs de la caisse ! Au moins le bruit au feu est joli et la sortie chromée en fette un peu plus que l’ancien pôt tout rouillé…

dsc00378.JPG

dsc00379.JPG

On va même essayer de montrer un bout de film 😉

[kml_flashembed movie="http://www.youtube.com/v/IO4qThbVvPI" width="450" height="337" wmode="transparent" /]L’upgrade à un moteur de 650cc est prévue mais pas encore réalisée… Là aussi il va y avoir un certain nombre de billets à écrire je pense.

Et voilà je pense qu’on a fait le tour le la voiture !!!

Etat des lieux (intérieur)…

Continuons un peu cet état des lieux en jetant un oeil à l’intérieur de la voiture.

L’intérieur est de couleur noir, et il met bien en valeur le jaune tahiti de la voiture (ou est-ce l’inverse 😉 ???). Cet hiver, les panneaux de portes ainsi que les protèges-genoux ont été changés. Les pare-soleils et le cendrier on été repeints en noir mat afin de retrouver une nouvelle jeunesse. A ce propos, le cendrier a été nettoyé et « rallongé » afin de pouvoir profiter d’une plus grande profondeur et ainsi de l’utiliser comme vide-poche (pour le téléphone).

La sellerie n’est plus en état impeccable et il s’agira de mener quelques travaux là-dessus dans les mois à venir. Mais actuellement ce n’est pas une priorité.

La « planche de bord » a quant à elle subi quelques modifications : changement des voyants lumineux par des neufs à led (presque trop puissants d’ailleurs), changement des interrupteurs par des nouveaux chromés, installation d’un allume-cigare à la place où certaines Fiat500 ont leur interrupteur de clé de contact, en plein milieu de la planche.

compteur.jpg

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Le volant avait une petite fissure (3mm) que j’ai rebouché au mastic, et je donnerai un coup de peinture sous peu pour que tout soit nikel.

Le pommeau de bitesse est en bois, tout simple.

Pour le reste les moquettes sont en bon état mais pas d’origine alors elles gondolent à certains endroit. Si vraiment un jour j’ai du temps on y réfléchira mais bon là aussi c’est pas la priorité…

Sur la banquette arrière, j’ai sanglé un siège pour enfant et comme ça on peut facilement aller se ballader en famille.

P1040398.JPG

Ah, et une dernière chose, j’ai installé une paire d’enceintes pour ordinateur 2.1 avec caisson surround, les enceintes casées sur les passages de roues gauche et droite (uste derrière l’attache de la portière) et le caisson sous le siège. Comme l’alimentation se faisait via un transfo 12V 1A j’ai connecté en direct au système électrique de la Fit et ça le fait impec. Comme ça je peux brancher mon mobile dessus et comme il fait MP3 et radio le tour est joué. Mais bon, bien souvent le bruit du moteur fait tellement plaisir à entendre (remarquez, avec cette installation même à fond le bruit du moteur est bien présent 😉 !!!).

Je crois que là aussi on a fait le tour de l’intérieur…