Comme je l’ai indiqué, mon installation est neuve et prévue pour être totalement autonome sans solaire… et connectable au solaire à moindre frais, du moins sans avoir à modifier l’installation actuelle.

L’idée est la suivante : en cas de « non solaire » (installation pas encore installée comme c’est le cas depuis une année, ou installation en panne, ou alors météo sans soleil durant plusieurs jours (ces deux dernièrs possibilités relèvent de la pure fiction bien entendu 🙂 )) mon installation doit pouvoir subvenir aux besoins de toute la maison, tant en ECS qu’en chauffage.

Nous avons un chauffage au sol, donc à basse température. Pour l’ECS, nous avons planché sur un ballon de 300l (calculé sur la base de 2 douches de 50l + 1 bain de 150l + 50l pour la vaisselle) pour la famille de 5 que nous sommes.

Ce ballon mixte a déjà intégré un échangeur solaire et il suffira d’y connecter le circuit solaire que l’on va monter et le tour sera joué. Les deux connecteurs se trouvent sous le gros cache noir d’isolation…

La PAC qui a été installée est du type Air-Eau (l’air chauffe l’eau), il s’agit du modèle ELCO AEROTOP T07.

N’ayant pas de compteur spécifique pour la PAC, je ne sais pas combien elle a utilisé d’électricité par rapport à la consommation totale qui s’est élevé à 5050 kWh en une année. J’ai par contre relevé le nombre d’heure de fonctionnement (environ 2000 heures) pour avoir une idée quand je comparerai.

Profondément persuadé que le solaire est une alternative réaliste, même si elle n’est pas suffisante pour offrir une autonomie totale, un long échange d’email s’engage avec un excellent ami, qui est lui-même en train de mener une réflexion pour l’installation de solaire thermique.

Il en ressort que l’installation totale ne pourra pas être faite en même temps que la construction elle-même, car cela engendrerait une surcoût non supportable pour nous. Par contre, les éléments nécessaires à une installation future seront installés maintenant, pour un surcoût acceptable de 6’000.- chf environ. Ces éléments sont les suivants :

• accumulateur de 1000l (dont 300l ECS) avec échangeur solaire de 2.5m2 intégré (en plus de l’échangeur venant de la PAC et de la résistance de 6kW de secours). Il s’agit du modèle Elco PBC 11050058
• tube entre le toit et la salle technique pour passer les futurs tuyaux du solaire
• mise à l’enquête de 6m2 de panneaux sur le toit

Pour le reste, la PAC prévue reste là pour assurer une autonomie suffisante avant l’installation du solaire et en cas de défaillance de ce dernier système. Il s’agit d’une PAC air-eau Elco Aerotop T07 de 6.6 kW. Annoncée avec un COP de 3.5… Dans la moyenne de ce qui se fait, en fait, ce choix est plus celui de l’architecte et surtout du chauffagiste que le mien…

Voilà, la construction peut continuer, on a fait ce qu’il fallait pour être parés pour installer du solaire d’ici quelques mois.

… ou comment on en est arrivés là ?

En 2009 on se décide à construire à Venthône, un petit village idéalement situé sur la rive droite de la Vallée du Rhône, en plein coeur du Valais. Lors de l’apéro de bienvenue aux nouveaux résidents, le président a eu un mot qui a titillé ma curiosité…

« La commune de Venthône bénéficie d’une durée d’ensoleillement comparable à Honolulu. »

n’étant jamais allé à Honolulu, j’ai pu trouver une moyenne d’heures d’ensoleillement dépassant les 2000 heures, soit la durée la plus élevée de Suisse. Sans vraiment vérifier cela, parce que je me doute bien que l’office du tourisme de la région sait faire valoir ses arguments, je me dis qu’on bénéficie en effet d’une large présence du soleil, tout au long de l’année…

Tout ça, c’était au moment où on était en train de valider les plans de la maison, et les divers équipements.